Nicolas Sarkozy ne laissera "jamais tomber" la sidérurgie lorraine

En
meeting à Nancy, Nicolas Sarkozy a renouvelé sa promesse de sauver la
sidérurgie lorraine. Après avoir attaqué, ce matin, la CFDT d’Arcelor Mittal du
site de Florange, qu’il accuse d’avoir "trahie" les salariés, le
candidat a défendu son action : "Qui a dû discuter pied à pied avec les
actionnaires d'ArcelorMittal pour qu'à Florange on remette 17 millions d'euros?
(...) Je les ai obtenus de l'actionnaire d'ArcelorMittal, je me suis battu pour
cela (...) C'était mon devoir."

Nicolas Sarkozy a expliqué qu’il ne laisserai "jamais tomber la sidérurgie  parce que ma conviction, c'est que la
production d'acier est essentielle pour une grande économie comme l'économie française" .

Le chef de l'État a également attaqué
son adversaire de gauche, François Hollande, "j’ai tenu mes engagements,
je les tiendrai, quant aux autres, qu’est-ce-qu’ils font ?" . Il a raillé le candidat socialiste qui "a pris un engagement
qu’il tiendra. Il est venu et a dit – je ne promets rien –, il tiendra" .

"Il a dit autre
chose: - Quand je ne suis pas sûr, je ne dis rien. - Il ne dira rien."

A Nancy, Nicolas Sarkozy s’en est
aussi pris à Aurélie Filipetti. La députée PS de la circonscription de
Florange, membre de l’équipe de campagne de François Hollande, a accusé Nicolas
Sarkozy de "démagogie antisyndicale" .

Réponse du
président-candidat : "Je vois que Mme Filippetti est bien bavarde quand il s'agit de parler de moi.
Mais qu'est-ce qu'elle a fait pour convaincre les actionnaires? Qu'est-ce
qu'elle a fait pour amener de nouveaux emplois?"

"Je ne veux pas être
désagréable, mais le moins que l'on puisse dire, c'est qu'on attend un peu de
discrétion devant cette forme affichée d'incompétence".