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Municipales à Paris : victoire d'Anne Hidalgo face à NKM

FOCUS | Paris reste à gauche. Anne Hidalgo l'a emporté face à Nathalie Kiosciusko-Morizet avec 54,5% contre 45,5% selon les premières estimations d'Ifop. La candidate socialiste succèdera ainsi à Bertrand Delanoë à la tête de la capitale.
Article rédigé par Matthieu Mondoloni
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Antoine Krempf Radio France)

C'est l'arbre qui cache la forêt. La victoire qui cache, à peine, la défaite. La candidate socialiste Anne Hidalgo permet au Parti socialiste de conserver la mairie de la capitale. En l'emportant avec 54,5% des voix, devant sa rivale UMP-UDI-MoDem, Nathalie Kosciusko-Morizet (45,5%), la candidate socialiste succède à Bertrand Delanoë.

"C'est une joie immense de poursuivre le travail des deux mandats de Bertrand Delanoë ", a déclaré Anne Hidalgo peu avant 23h. "Je serai la maire de tous les Parisiens. Je remercie les forces de progrès qui se sont rassemblées pour cette victoire ", a-t-elle encore déclaré.

Cette victoire lui assurerait entre 90 et 100 sièges au conseil de Paris. Sa rivale, NKM remporterait, elle, entre 60 et 70 sièges, tandis que les autres listes (PG, DVD, FN...) se partageraient entre un et trois sièges avec 2,5% des votes.

"C'est une victoire éclatante pour Anne Hidalgo, dans un contexte politique dramatique pour la gauche ", a déclaré Jean-Louis Missika, le co-directeur de campagne d'Anne Hidalgo. Au premier tour, c'est NKM qui était arrivé en tête, mais la candidate socialiste gardait toutes ses chances en raison notamment d'un important réservoir de voix dans plusieurs arrondissements.

Un revers dans le 14e pour NKM

Les résultats par arrondissements n'étaient pas encore connus ce dimanche peu avant 22h, à l'exception du 14e. Dans ce dernier, où se présentait Nathalie Kosciusko-Morizet, la candidate de droite serait battue (47%) par la socialiste Carine Petit (53%).

A défaut de prendre Paris, NKM espérait au moins prendre le 14e, bastion de la gauche parisienne. Cet échec, conjugué à celui plus important de la mairie de Paris, pourrait affaiblir la candidate, qui a été vivement critiquée, dans son propre camp, depuis plusieurs mois.

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