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Matignon a réaffirmé que la "maîtrise des comptes publics" était "une nécessité"

A l'issue du séminaire gouvernemental sur le projet de budget de 2013 et les orientations pour 2013-2015, Matignon a réaffirmé que la "maîtrise des comptes publics" était "une nécessité" pour le gouvernement. Objectif : zéro déficit en 2017.
Article rédigé par Natalia Gallois
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Le gouvernement Ayrault s'est réuni en séminaire lundi 25 juin à Matignon pour plancher sur le budget (PHILIPPE WOJAZER / POOL / AFP)

A l'issue du séminaire gouvernemental sur le projet de budget de 2013 et les orientations pour 2013-2015, Matignon a réaffirmé que la "maîtrise des comptes publics" était "une nécessité" pour le gouvernement. Objectif : zéro déficit en 2017.

Le séminaire auquel ont participé les 38 ministres et ministres délégués du gouvernement de Jean-Marc Ayrault lundi 25 juin, aura duré près de trois heures. Stéphane Le Foll, ministre de l'agriculture, a d'ailleurs évoqué sur Twitter "une journée de travail très intense", ajoutant que "l'effort demandé est nécessaire de suite pour ouvrir des perspectives demain".

Mais à l'issue de la réunion, aucun commentaire et pas d'annonce concrète. Matignon a seulement réaffirmé dans un communiqué que la "maîtrise des comptes publics" était "une nécessité" pour le gouvernement.

Comme François Hollande s'y était engagé durant la campagne présidentielle, Matignon a rappelé que les effectifs de fonctionnaires connaîtraient une "stabilité globale". Seuls rescapés, qui connaîtront eux des créations d'emploi, les secteurs prioritaires que sont l'éducation, la police et la gendarmerie, et la justice.

Etat et collectivités locales à la même enseigne

Les "dépenses sociales seront également maîtrisées" a prévenu Matignon. Autrement dit, la Sécurité sociale participera à l'effort budgétaire. Et les collectivités locales aussi puisqu'elles devront faire un "effort identique à celui de l'Etat".

Sans détailler des mesures d'économies nouvelles, les services du Premier ministre ont toutefois assuré que cette maîtrise des dépenses "ne serait pas définie de façon comptable et aveugle", allusion au quinquennat de Nicolas Sarkozy. L'approche du nouveau gouvernement marquerait selon eux "un tournant par rapport à la période précédente".

Chaque ministère recevra "en milieu de semaine" une lettre de cadrage pour l'année prochaine.

Suite du programme : un débat d'orientation budgétaire début juillet au Parlement, suivi d'un projet de loi de finances pluriannuel en septembre, et enfin une loi de programmation des finances publiques cet automne.

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