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Les voeux "chamboule-tout" de Jean-Luc Mélenchon pour 2012

Après avoir apporté son soutien au syndicaliste Xavier Mathieu - leader des anciens salariés de Continental - poursuivi par la justice, Jean-Luc Mélenchon devait présenter, mercredi 4 janvier, ses voeux.
Article rédigé par Olivier Biffaud
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Jean-Luc Mélenchon (AFP)

Après avoir apporté son soutien au syndicaliste Xavier Mathieu - leader des anciens salariés de Continental - poursuivi par la justice, Jean-Luc Mélenchon devait présenter, mercredi 4 janvier, ses voeux.

Journée sociale bien remplie pour Jean-Luc Mélenchon. Journée des voeux aussi pour le candidat du Front de gauche à l'élection présidentielle.

Apès avoir rencontré, mercredi 4 janvier au matin, les salariés du journal "Paru vendu" porteurs d'un projet de reprise en Scop, M. Mélenchon a apporté son soutien au syndicaliste Xavier Mathieu, poursuivi par la justice, à Amiens (Somme).

Au printemps 2009, un conflit social de plusieurs mois contre le projet de fermeture - dont M. Mathieu fut la figure emblématique - avait permis aux ouvriers d'obtenir des indemnités de départ extra-légales.

Après sa condamnation à 4 000 euros d'amende par la cour d'appel d'Amiens pour avoir participé au saccage de la sous-préfecture de Compiègne en avril 2009, il avait refusé de se soumettre à un prélèvement d'empreinte génétique.

Une peine d'un mois de prison avec sursis avait été requise contre lui début mai, mais M. Mathieu avait finalement été relaxé fin juin. Début juillet, le parquet de Compiègne avait interjeté appel de cette décision.

En compagnie de trois autres candidats à la présidentielle - Eva Joly (Europe écologie-Les Verts), Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière) et Philippe Poutou (Nouveau parti anticapitaliste) et de 200 à 300 personnes, M. Mélenchon a manifesté dans les rues d'amiens avant le procès en appel.

Le PS était représenté par la sénatrice de l'Oise, Laurence Rossignol.

"Ce qui se joue ici, ce n'est pas une affaire locale. il s'agit de la liberté, car si on accepte que, pour défendre son emploi, on soit demain traduit comme un délinquant, cela signifie que la liberté constitutionnelle de l'action syndicale est niée", a déclaré le candidat du Front de gauche.

En fin de journée, il a présenté ses voeux que Présidentielle 2012 a diffusé en direct et rediffusera en vidéo.

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