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Gérard Larcher, candidat à sa réélection à la tête du Sénat, est favorable à une primaire à droite pour 2022

Le sujet de la primaire taraude les Républicains, qui veulent trancher la question à l'automne afin d'éviter de revivre les divisions de 2016 ou de risquer une élimination au premier tour.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le président (LR) du Sénat, Gérard Larcher, arrive à l'Elysée à Paris, le 2 juillet 2020.  (LUDOVIC MARIN / AFP)

"Je serai candidat." C'est ce qu'a répondu laconiquement Gérard Larcher (LR) sur RMC et BFMTV, vendredi 24 juillet, à une question sur son souhait de postuler à un nouveau mandat à la présidence du Sénat. Au plateau entre 2008 et 2011 et depuis 2014, il tentera de remplier après les sénatoriales de septembre.

L'ancien ministre du Travail s'est par ailleurs dit favorable à des "primaires ou un départage" pour désigner le candidat de son parti à la présidentielle de 2022. Le sujet taraude les Républicains qui veulent trancher la question à l'automne afin d'éviter de revivre les divisions de 2016 ou risquer une élimination au premier tour.

"C'est naturellement un sujet majeur pour cet automne, il faudra une méthode de départage, peu importe le nom, que ça s'appelle primaire ou autre chose", a  précisé Gérard Larcher. "Je considère indispensable que nous ayons une procédure de choix dans le respect du gaullisme. Le gaulliste que je suis dit : 'ça n'est pas automatiquement un parti qui va désigner'" le candidat, a ajouté le président du Sénat, qui ne veut pas se prononcer sur celui ou celle qu'il soutiendra.

De nombreuses candidatures potentielles

Le patron de LR Christian Jacob est "personnellement" hostile à une primaire, même si les statuts du parti prévoient toujours l'organisation d'une primaire ouverte pour désigner son candidat à la présidentielle.

Les ambitions supposées sont nombreuses. Outre le patron des sénateurs LR Bruno Retailleau, sont cités l'ancien ministre et actuel président de l'Association des maires de France François Baroin, favori de Christian Jacob, qui dira ses intentions à l'automne, ainsi que deux ex-LR : le président de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand et la présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse. L'ancienne ministre sarkozyste Rachida Dati affirme elle, dans Le Parisien de mercredi, avoir "un rôle à jouer" en 2022.

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