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Les réactions politiques au nouveau gouvernement Valls

Le nouveau gouvernement a été annoncé peu après 11h15 mercredi par le secrétaire général de l'Elysée, Pierre-René Lemas. Seize ministres composent l'équipe resserrée autour de Manuel Valls, une parité respectée. On note le retour de Ségolène Royal à l'Ecologie, au développement durable et à l'énergie et l'arrivée de  François Rebsamen, ministre du Travail, de l'Emploi et du Dialogue social. La surprise c'est que Christiane Taubira reste Garde des Sceaux. Tour d'horizon des réactions politiques de gauche à droite de l'échiquier.  
Article rédigé par Cécile Mimaut
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 4 min
  (Francois Lafite Maxppp)

Eric Coquerel, secrétaire national du Parti de gauche, dans un communiqué : "Le gouvernement de Manuel Valls repose quasi exclusivement sur le parti qui a subi la plus lourde débâcle aux municipales. (...) Nous nous félicitons évidemment de la sortie d'EELV du gouvernement. C'est un acte important de ce quinquennat. Il ouvre pour nous concrètement des possibilités de rapprochement entre le Front de gauche et les écologistes comme nous avons su le faire avec réussite aux Municipales. Ce peut être le socle d'une majorité alternative".


Bruno Le Roux,
chef de file des députés PS, dans un communiqué : "Le gouvernement de Manuel Valls est un pack de combat fondé sur l'expérience, la cohérence et la solidarité (...) Les députés socialistes se reconnaissent pleinement dans cette équipe et lui apporteront tout leur concours".

Thierry Mandon, porte-parole des députés socialiste, sur France Info :
"L'avantage de l'équipe resserrée, l'équipe expérimentée, c'est une gouvernance renforcée. Les risques c'est le recroquevillement et l'absence de renouvellement"

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Marylise Lebranchu, ** nommée à la Décentralisation et à la Fonction Publique, sur France Info :
"C'est une équipe de combat et qui va jouer collectif", "le collectif va primer sur l'individu, c'est la meilleure nouvelle pour les Français"

Aurélie Filippetti, reconduite au  ministère de la Culture et de la Communication, sur France Info :
Ségolène Royal "a toujours été très engagée en faveur de l'écologie, en faveur de l'environnement et elle a un ministère à sa mesure où elle va porter haut et fort l'exigence environnementale qui est extrêmement prégnante dans notre pays, je me félicite de sa présence à la tête de ce grand ministère".

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Yann Galut, ** député PS, l'un des animateurs de la Gauche Forte, sur Twitter :

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Éric Piolle,** maire EELV de Grenoble, sur France Info :

"Le signe de nommer Manuel Valls n'allait pas dans la bonne direction". Éric Piolle attend de voir "le travail" de Ségolène Royal "sur pièces", d'autant qu'elle a "montré un intérêt" pour l'écologie.

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Christophe Najdovski, ** EELV, sur France Info :

"Après avoir tergiversé pendant deux ans le président de la République s'est rendu compte de l'impératif de la transition écologique et que cette démarche peut être considérée comme opportuniste..."

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Corinne Lepage, d** éputée européenne et ancienne ministre de l'Environnement, sur Twitter :

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Jean-Christophe Lagarde, ** porte-parole du groupe UDI à l'Assemblée, sur France Info :
"La surprise, c'est qu'il n'y a pas de surprise. On change le bocal mais on met les mêmes cornichons"

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Yves Jégo, ** délégué général de l'UDI et député, sur Twitter :

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Rama Yade,** ancienne ministre (UDI), sur Twitter :

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Marielle de Sarnez,** numéro 2 du MoDem et députée européenne, sur Twitter :

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Jean-François Copé, ** président de l'UMP, sur France Info :
"Tout ça pour ça" a réagi Jean François Copé qui se dit "très inquiet" notamment de Christiane Taubira au ministère de la Justice, "après deux années calamiteuses". Par ailleurs, "je découvre que monsieur Sapin va être chargé de la réduction du déficit budgétaire. Il était en charge de la réduction du chômage, un des échecs le plus désastreux de ce gouvernement", a-t-il dit.

Guillaume Peltier, vice-président de l'UMP, sur France Info :
"Le retour de Ségolène Royal ? Pourquoi pas Lionel Jospin ??? C'est un gouvernement de professionnels de la politique"

Dominique Bussereau, ancien ministre UMP, député de Charente-Maritime, sur Twitter :

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Benoist Apparu, ** député UMP, sur France Info :
"François Hollande n'a pas répondu au message des municipales"

Jean-Frédéric Poisson, président du Parti chrétien-démocrate (PCD) et député UMP des Yvelines, dans un communiqué :
"Les causes qui ont conduit à l'échec électoral de dimanche pour la gauche ne semblent pas écartées. (...) La famille est la grande absente de ce remaniement : les Français jugeront."

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Frédéric Nihous,** président de Chasse, Pêche, Nature et Traditions, dans un communiqué :
"Avec ce gouvernement sans élan, qui ressemble au cimetière des éléphants, CPNT considère que les ruraux n'ont pas grand-chose à attendre, ni à espérer de l'actuel exécutif".

Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la République, député de l'Essonne, dans un communiqué :
" L'entrée de Ségolène Royal n'est qu'un non-événement (...). Par ailleurs, je suis très inquiet du maintien de Christiane Taubira au ministère de la Justice et je demande à Manuel Valls de clarifier au plus vite le devenir de la réforme pénale"

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Marine Le Pen, ** présidente du Front national, dans un communiqué :
"Les seules entrées concernent des personnalités déjà très anciennement installées dans le système socialiste, Ségolène Royal et François Rebsamen : c'est bien tout sauf un renouvellement des personnes et des idées!"

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Florian Philippot,** vice-président du Front national, sur France Info :
"La formule qui résume le mieux ce remaniement c'est : "On ne change pas une équipe qui perd ". "

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Louis Aliot,** vice-président du Front national sur Twitter :

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