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Les mesures de Nicolas Sarkozy ne font pas l’unanimité chez les partenaires sociaux

C’est une intervention largement consacrée à l’économie qu’a donnée le président de la République. Son catalogue de mesures en forme de remède de cheval soulève de nombreuses critiques dans le monde politique, mais aussi dans le monde économique.
Article rédigé par franceinfo
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Augmentation de la TVA à partir d’octobre, relèvement du taux de CSG sur les revenus financiers, fin annoncée des 35 heures, relèvement des droits à construire, effort pour l’apprentissage, création d’une banque de l’industrie, telles sont les principales mesures annoncées par Nicolas Sarkozy.

Pour l’heure, c’est surtout l’augmentation de la TVA de 19,6% à 21,2% qui engendre le plus de critiques, notamment des syndicats. Force Ouvrière estime dans un communiqué qu’il s’agit d’une erreur économique qui va entrainer une baisse de la consommation. Pour FO, cette décision représente un danger social. Le syndicat de poursuivre en estimant que la seule solution pour sortir de la crise est de sortir du libéralisme économique.

Même critique pour la CFDT qui pense que les mesures proposées sont « inefficaces, précipités et injustes. Et de rejoindre FO en expliquant que la proposition d’augmenter la TVA va peser sur tous les ménages.

La fin des 35 heures

Autre mesure contestée après l’intervention du président de la République, c’est celle qui dessine la fin des 35 heures. Pour les syndicats, lorsque Nicolas Sarkozy parle de compétitivité, il souhaite en réalité comme le dit la CGT "ouvrir la vanne de la dérèglementation du temps de travail".

Si la mesure fait grincer des dents les syndicats d’employés, elle semble en revanche mieux acceptée du côté des entreprises. Le Medef estime que la série de mesures est "plutôt favorable pour l'économie". Sur le temps de travail, le projet du président de la République peut permettre de "faire face avec souplesse et dans le dialogue à toutes les évolutions de conjonctures".

Même sentiment du côté de la  CGPME qui pense que le dialogue est possible pour faire bouger les choses dans les petites entreprises.

 

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