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Les détails du plan gouvernemental pour la filière auto

Dévoilé en conseil des ministres ce mercredi, le plan de sauvetage de la filière automobile a été détaillé dans la foulée par Arnaud Montebourg (Redressement productif), en première ligne sur le dossier. Les aides à l'auto verte et à l'innovation sont assorties de contreparties exigées de la part des constructeurs.
Article rédigé par Gilles Halais
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Franceinfo (Franceinfo)

Les
mesures

Augmentation
du bonus pour les véhicules électriques, qui va passer de 5.000 à 7.000 euros. Et augmentation du bonus pour les véhicules hybrides, porté à
4.000 euros. D'un coût de 490 millions d'euros pour 2013, cet accroissement des
bonus sera "en grande partie compensé" par les malus imposés aux
véhicules polluantsLes bonus-malus pour les véhicules thermiques (essence ou gazole) sont
augmentés, selon les cas, de 40 à 100 %. Le dispositif, à partir de 2013,
sera précisé dans la loi de financesPour ses flottes urbaines, l'Etat n'achètera plus que des voitures électriques
(mais à cause des appels d'offres européens, les constructeurs étrangers
pourraient en bénéficier). Et globalement, un quart des voitures achetées par l'Etat
seront électriques ou hybrides. Soit 40.000 à 50.000 véhicules achetés en
quatre ans, pour un surcoût de 5 millions d'euros.Multiplication des bornes de recharge des voitures électriquesLe crédit impôt-recherche sera stabilisé et rendu plus accessibles aux PME. Un
institut de recherche dédié à l'automobile sera lancé avant la fin de l'annéeL'Etat et la banque Oséo mobiliseront 150 millions d'euros pour la trésorerie
des sous-traitants de l'automobileQuelque 450 millions d'euros seront consacrés à la modernisation des sites de
production, 260 millions à l'accompagnement de projets internationaux et d'innovation
des PME du secteur et 350 millions de crédits "d'investissements d'avenir"
seront "réorientés" pour les constructeursLa France va demander à la Commission européenne des mesures de surveillance
concernant les importations de voitures coréennes, dont la concurrence est
jugée "déloyale"  par Arnaud MontebourgCédric Klapisch et Luc Besson vont tourner des publicités pour vanter le "made
in France" automobile

Les
contreparties exigées

Les
constructeurs devront pérenniser les sites de production (on ne sait pas si
cette exigence concerne également le site PSA d'Aulnay-sous-Bois, promis à la
fermeture en 2014) et les laboratoires de recherche et développementLes constructeurs devront s'engager à maintenir les prix de vente actuels sur
les véhicules électriques et hybridesLes aides seront réservées aux constructeurs français, quelque soit l'endroit du monde où ils produisent, et aux constructeurs étrangers produisant des voitures en France.  

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