La contre-attaque de la droite après les annonces sécuritaires de l'Elysée
Après l'embarras, la contre-offensive. L'opposition a du mal à trouver le bon ton depuis que François Hollande a repris une partie de ses propositions sécuritaires devant le Congrès et proposé une réforme constitutionnelle difficile à refuser d'emblée. Mais la droite a trouvé la parade en contre-attaquant. Elle veut mettre le gouvernement sous surveillance.
Premier outil, le Parlement
Pour le président des députés Les Républicains, Christian Jacob, il est "possible", et "même assez probable" qu'il demande une commission d'enquête avec deux questions principales : comment des attentats aussi sanglants et organisés ont-il-pu se produire alors qu'on était au plus haut niveau du plan Vigipirate ? Et y a-t-il eu des dysfonctionnements au niveau du commandement des forces de l'ordre ? Hors micro, certains épinglent le temps de réaction du RAID et de la BRI. Reste à trouver l'intitulé précis de cette commission d'enquête car elle ne peut porter sur les mêmes éléments qu'une enquête judiciaire en cours.
Deuxième outil, un observatoire
Le parti Les Républicains pourrait mettre en place un observatoire de suivi des annonces présidentielles. Qu'est ce qui est vraiment mis en œuvre, comment, quand ? Ce rôle serait dévolu à trois députés et trois sénateurs. Ils feraient le point chaque lundi en conférence de presse. "Du fact checking" , explique l'entourage de Nicolas Sarkozy. Le vrai du faux du parti.
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