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La contre-attaque de la droite après les annonces sécuritaires de l'Elysée

Difficile pour la droite de dénoncer les annonces de François Hollande en matière de sécurité. Mais les députés de l'opposition veulent demander une commission d'enquête après les attaques de vendredi.
Article rédigé par Yannick Falt
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Christian Jacob © Maxppp)

Après l'embarras, la contre-offensive. L'opposition a du mal à trouver le bon ton depuis que François Hollande a repris une partie de ses propositions sécuritaires devant le Congrès et proposé une réforme constitutionnelle difficile à refuser d'emblée. Mais la droite a trouvé la parade en contre-attaquant. Elle veut mettre le gouvernement sous surveillance.

Premier outil, le Parlement

Pour le président des députés Les Républicains, Christian Jacob, il est "possible", et "même assez probable" qu'il demande une commission d'enquête avec deux questions principales : comment des attentats aussi sanglants et organisés ont-il-pu se produire alors qu'on était au plus haut niveau du plan Vigipirate ? Et y a-t-il eu des dysfonctionnements au niveau du commandement des forces de l'ordre ? Hors micro, certains épinglent le temps de réaction du RAID et de la BRI. Reste à trouver l'intitulé précis de cette commission d'enquête car elle ne peut porter sur les mêmes éléments qu'une enquête judiciaire en cours.

Deuxième outil, un observatoire

Le parti Les Républicains pourrait mettre en place un observatoire de suivi des annonces présidentielles. Qu'est ce qui est vraiment mis en œuvre, comment, quand ? Ce rôle serait dévolu à trois députés et trois sénateurs. Ils feraient le point chaque lundi en conférence de presse. "Du fact checking" , explique l'entourage de Nicolas Sarkozy. Le vrai du faux du parti.

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