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La classe politique juge le discours de Toulon de Nicolas Sarkozy

Le discours était attendu. Nicolas Sarkozy, mi-président mi-candidat a parlé de la crise et des solutions qu'il entend proposer pour les mois à venir. Travail, immigration, Europe, tels sont les remèdes proposés par le Président de la république. Pour la gauche, le Président " n'est pas à la hauteur de la situation".
Article rédigé par franceinfo
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  (Pool Reuters Reuters)

On ne s'attendait pas forcément à des louanges après le discours de Toulon de Nicolas Sarkozy. Et confirmation, les critiques sont vives notamment à gauche. Pour les socialistes, le président n'a tiré aucune conséquence de son échec. Pour le député Jean-Marc Ayrault, Nicolas Sarkozy est "l'homme du déclin ". Martine Aubry estimant elle que le président "n'est pas à la hateur de la situation " et qu'il a laissé la place à un candidat qui a tenté "d'auto-justifier son échec ".

Jean-Luc Mélenchon, le candidat du Front de Gauche à la présidentielle voit dans le discours de Nicolas Sarkozy qu'un "disque rayé d'un homme perdu et dépassé par la situation ". Même refrain pour la candidate d'Europe-écologie-Les-Verts, Eva Joly pour qui Nicolas Sarkozy a "ressorti du frigidaire le même discours qu'il y a trois ans à Toulon".

A l'extrême droite, la réaction est tout aussi virulente. Marine Le Pen attaque l'aspect européen du discours du président. Pour la présidente du Front national, Nicolas Sarkozy annonce "l'Europe à la schlag pour les Français". Pour elle, Nicolas Sarkozy  prend ainsi "la tête de l'intégration fédéraliste et de l'abandon de toute souveraineté française ". 

La gauche critique, l'extrême droite sévère, et le centre déçu. Pour Marielle de Sarnez, Vice-présidente du Modem, la déception vient du manque de "vision globale, concrète et cohérente " du discours. Pour la centriste, Nicolas Sarkozy n'apporte pas de réponses aux problèmes des français.

Enfin, côté réconfort, le Président pourra compter comme prévu sur l'UMP.  Brice Horetefeux parle de "discours de vérité " avec un Nicolas Sarkozy qui "n'a pas cherché à masquer aux Français tous les défis qui restent à relever ".

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