L'UMP lance à Marseille la mobilisation pour la réélection de Sarkozy
A l'occasion du Campus de l'UMP, de vendredi à dimanche à Marseille, le parti majoritaire va donner le top départ de la mobilisation pour la réélection de Nicolas Sarkozy en 2012.
A neuf mois de la présidentielle, pas question de réafficher l'image de division donnée il y a un an à Port-Marly (Yvelines) avec l'offensive de Jean-François Copé pour détrôner Xavier Bertrand de l'UMP et surtout contrer les éventuelles ambitions de François Fillon sur le parti.
Alors que l'entrée en campagne du président sortant ne devrait intervenir que tardivement -en février, voire en mars, selon des responsables de la majorité- l'UMP et son nouveau patron entendent montrer qu'ils sont prêts et rassemblés contrairement, martèlent-ils, à un PS "totalement déchiré" par sa primaire.
"Montrez que vous êtes unis et rangés derrière moi !", a plaidé en substance Nicolas Sarkozy en dînant la semaine dernière à l'Elysée avec M. Copé et l'ex-ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux, promis à un rôle clef dans la campagne.
A l'inverse de La Rochelle, l'université d'été UMP offrira "une image vraie" d'unité "autour du président et pour le président", "sans bal des ego, sans arrière-pensées, sans valse des prétendants", a aussitôt relayé M. Hortefeux.
Meeting "anti-FN"
Cette belle entente se concrétisera par la participation de M. Copé au meeting "anti-FN" de M. Estrosi, le 11 septembre dans sa ville de Nice. "L'heure est au rassemblement général (...). Ce qui nous rassemble est infiniment supérieur à ce qui nous divise", assure M. Copé.
Message transmis à M. Fillon. Finies les crispations, voire les vraies tensions de ces derniers mois. A défaut d'être "l'ami" du Premier ministre, M. Copé jure que leurs relations sont désormais "très bonnes".
, il a d'ailleurs "fait le job" pour "défendre et expliquer le plan Fillon aux Français".
Une tâche qui s'annonce ardue avec les parlementaires UMP tant certaines mesures passent mal, comme le relèvement à 19,6% de la TVA pour les parcs à thème. Soucieux de déminer le terrain avant Marseille, M. Copé a promis que le débat parlementaire ferait évoluer les choses.
Deux thèmes devraient ressouder les troupes : maintenir la pression sur le PS en plaidant pour une réunion du Congrès sur la règle d'or et marteler les attaques sur l'affaire Guérini. "On ne va pas les lâcher!", promet M. Copé.
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