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Jean-Marie Le Pen a proposé de débattre avec Jean-Luc Mélenchon

Dimanche 26 février, Jean-Marie Le Pen était l'invité de Radio-France. Il a volé au secours de sa fille et propose au "voyou" Mélenchon de débattre avec lui. Il est revenu sur la polémique "Brasillach".
Article rédigé par Francetv 2012
France Télévisions
Publié Mis à jour
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Jean-Marie Le Pen (BERTRAND LANGLOIS / AFP)

Dimanche 26 février, Jean-Marie Le Pen était l'invité de Radio-France. Il a volé au secours de sa fille et propose au "voyou" Mélenchon de débattre avec lui. Il est revenu sur la polémique "Brasillach".

Le président d'honneur du Front national Jean-Marie Le Pen a traité Jean-Luc Mélenchon de "voyou" pour avoir pris "à partie une femme", Marine Le Pen jeudi sur France 2, et proposé un débat au candidat du Front de gauche à la présidentielle, dimanche sur Radio France politique.

"Ou il veut, quand il veut"

"Je trouve scandaleux qu'un voyou comme M. Mélenchon se croit autorisé à prendre à partie une femme", a déclaré M. Le Pen, commentant à l'émission Radio France Politique le face-à-face télévisé entre sa fille et le dirigeant du FG jeudi dernier. "Parce que ce sont des méthodes de voyou", a-t-il insisté.

Le dirigeant du FN a dit, semblant le regretter, que Mme Le Pen "n'a pas voulu, pour des raisons que je respecte, discuter avec Mélenchon". "Moi, j'offre un débat à M. Mélenchon et je vais lui retirer son caleçon, et je vais montrer ce qu'il est: le candidat des communistes, qui ont du sang sur les mains jusqu'aux coudes".

"J'attends M. Mélenchon dans un débat quand il veut, où il veut", a-t-il repris.

"Brasillach un journaliste comme vous"

D'autre part, M. Le Pen a justifié la lecture qu'il avait faite, le week-end dernier à Lille, d'un poème de Robert Brasillach, fusillé à la Libération pour collaboration avec l'occupant nazi, récitant à nouveau ce poème à la radio.

Robert Brasillach, "c'était un journaliste, comme vous", a-t-il dit, tout en déclarant qu'il ne se croyait "pas obligé d'avoir les mêmes opinions" que "Je suis partout", un organe de presse antisémite où écrivait Robert Brasillach.

Au passage, le fondateur du FN s'en est pris à "la dictature de la pensée unique résistancialiste" et à "la mémoire obligatoire (qui) nous rappelle tous les deux jours la Shoah" entre autres événements.

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