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Jean-François Copé réplique aux attaques de François Fillon

Election pour la présidence de l'UMP : François Fillon l'avait attaqué lundi. Jean-François Copé n'a pas attendu pour lui répondre. Mardi soir au Cannet où il tenait son avant-dernier grand meeting, le député-maire de Meaux, affichant son intention de ne "pas polémiquer" a dénoncé une "opposition en pantoufles".
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Eric Gaillard Reuters)

Jean-François Copé avait
réuni 2.500 à 3.000 sympathisants au Cannet (Alpes-Maritimes) ce mardi pour
répondre aux coups du camp adverse. A cinq jours de l'élection pour la
présidence de l'UMP, il a tenu à répondre aux attaques de François Fillon, qui,
la veille, avait été assez tranchant
.

Mardi soir, le député-maire de Meaux a demandé du "respect "
pour sa personne et les militants de la part de "ceux qui nous regardent
un peu de haut
". Mais il n'a pas voulu aller plus loin dans la polémique,
"ces
derniers jours, ils m'ont beaucoup attaqué, et même hélas, injurié
",
a-t-il déclaré. "Je ne répondrai pas à la polémique ".

Dans un discours aux
accents sarkoziens, Jean-François Copé a insisté : "En face, ils se
disaient 'inénervables' (un mot inventé par François Fillon) je leur demande du
fond du coeur que s'ils doivent choisir de s'énerver, ce soit exclusivement
(...) contre la gauche
".

"Une opposition en
pantoufles
"

La veille, devant ses
sympathisants, François Fillon, favori des sondages, avait dénoncé "les
virages à droite
" que semblait prendre Jean-François Copé. Réponse
de l'intéressé : "Aller à droite, ce n'est quand même pas un défaut
quand on veut diriger l'UMP!
". Il a contre-attaqué en dénonçant la "tiédeur
dangereuse
" d'une "opposition mièvre et timide ", d'une "opposition
en pantoufles
", celle des "apôtres de la prudence ".

François Fillon avait
également ironisé sur la forte présence de Jean-François Copé dans les médias.
Ironie de l'élu de Meaux à son tour mardi : "Si vous vous
préférez un président de l'UMP qui viendrait à la télévision une fois tous les
six mois faire deux minutes 12 au journal de 20 heures, gérer dans la hauteur
avec des phrases tellement longues, tellement compliquées, tellement ampoulées,
(...) ne votez pas pour moi
".

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