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Jean-Christophe Lagarde a répondu aux accusations portées à son encontre

Le numéro 2 du Nouveau Centre, Jean-Christophe Lagarde, a renvoyé dans les cordes mardi 28 février sur RFI les accusations portées la veille à son encontre par l’ancien candidat du parti, Hervé Morin.
Article rédigé par Adrian Buffel
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Jean-Chrstophe Lagarde sur RFI mardi 28 février (DR)

Le numéro 2 du Nouveau Centre, Jean-Christophe Lagarde, a renvoyé dans les cordes mardi 28 février sur RFI les accusations portées la veille à son encontre par l'ancien candidat du parti, Hervé Morin.

"Boucs émissaires" contre "comportement de voyou"… Le Nouveau Centre n'en finit plus d'imploser. Selon le numéro 2 du Nouveau Centre, Jean-Christophe Lagarde, les Français "ont zappé" Hervé Morin dans sa tentative de candidature présidentielle et il cherche maintenant des "boucs émissaires".

Celui qui a nié mardi être un des porte-paroles de Nicolas Sarkozy pour la campagne présidentielle a ainsi répondu sur RFI aux accusations portées à son encontre lundi par l'ancien ministre de la Défense.

"Ce n'est pas de mon fait si les Français l'ont zappé", a-t-il lancé. "Qu'est-il arrivé à Hervé Morin ? Il s'est cru présidentiable, il a essayé de faire campagne, les Français ne l'ont pas écouté", a ajouté le numéro deux du Nouveau Centre, en invitant l'ancien ministre de la Défense à "se reposer".

"La question n'est pas de trouver des boucs émissaires, mais de savoir si vous êtes à la hauteur", a-t-il insisté.

Morin sifflé par ses militants ?

Jean-Christophe Lagarde s'en est pris aux accusations lancées lundi à son encontre par Hervé Morin après le congrès du Nouveau Centre, marqué lundi par de fortes divisions.

Hervé Morin a accusé le député-maire de Drancy (Seine-Saint-Denis) d'avoir adopté un "comportement de voyou" lors de ce congrès, en faisant venir des "jeunes qui n'ont absolument aucun lien avec le Nouveau Centre" et dont la "seule mission" était de "hurler et de crier", "pour donner l'image de l'éclatement et de la division".

Samedi dernier, le président du Nouveau centre, Hervé Morin, avait été sifflé par ses militants lors du congrès extraordinaire de son parti à Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne).

"C'est faux et c'est particulièrement choquant de sa part", a rétorqué Jean-Christophe Lagarde.

"Ces gens-là, ils ont des noms, des prénoms et ils ont une couleur de peau. Elle ne lui plaît pas ? Ils sont adhérents de son parti, il suffit qu'il regarde son fichier. Simplement il n'a pas forcément l'habitude de les fréquenter", a poursuivi M. Lagarde.

"Des prénoms exotiques et une couleur de peau un peu trop bronzée lui donnent l'impression que ce ne sont pas des adhérents du Nouveau Centre", a-t-il lancé.

Hervé Morin "devrait apprendre à connaître ses adhérents", a-t-il conclu.

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