Cet article date de plus de douze ans.

Intervention de Nicolas Sarkozy : l'opposition a vu le candidat plus que le président

Aussitôt l'intervention du président de la République terminée, les commentaires ont été nombreux notamment pour critiquer les mesures annoncées. Petit tour avec le Front national, les Verts, le PS, le Parti de gauche et le Modem.
Article rédigé par Sylvie Johnsson
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Franceinfo (Franceinfo)
  • Parmi les premières réactions, celle de  Jean-Luc Benhamias, vice-président du MoDem et donc proche de François Bayrou. Il a jugé cette intervention "étonnante " et le chef de l'Etat "extrèmement conf us ".Mais il est "pleinement en campagne. Qu'on arrête de dire qu'il ne l'est pas. Il est dedans".

  • Marine Le Pen, la présidente du Front national : "Il nous a vendu une crise financière qui s'apaise, je pense que d'ici une semaine il sera démenti. Il nous dit que l'Europe n'est plus au bord du gouffre, alors qu'elle est éminemment au bord de gouffre...  Sa mesure la plus inefficace, c'est la TVA sociale. Mais la plus efficace
    pour ses copains, ce sont les 30% d'augmentation de la capacité de
    construction. J'appelle cela l'amendement Bouygues"

Michel Sapin, responsable du projet présidentiel au PS se dit* sur France Info "choqué qu'à trois mois d'une échéance considérable pour
les Français, d'un très grand rendez-vous démocratique, il veuille faire
prendre des décisions qui s'appliqueront après l'élection elle-même"* .

  • Noël Mamère, député EELV critique  "une heure quinze de hold up médiatique pour maquiller un dernier cadeau aux entreprises et des dispositions extrèmement libérales".

- Jean-Luc Mélenchon, le candidat du Front de gauche   critique une "politique à l'allemande: on a eu le sentiment à un moment donné que Nicolas Sarkozy était candidat à être chancelier socialiste de
la République fédérale allemande
". Et un "immense recul des acquis sociaux".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.