Halal : Jean-Luc Mélenchon dénonce, sur TF 1, une "histoire grotesque"
Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche) s'en est pris lundi soir à Marine Le Pen (FN) qui l'avait précédé sur le plateau de l'émission "Parole de candidat" sur TF1, lui répondant à distance en fustigeant notamment ses propos sur la viande halal.
C'est sur l'"histoire grotesque" de la viande halal que le candidat du FG à l'Elysée a été le plus virulent, soulignant que "jusqu'en 1960, tout le bétail était abattu comme ça".
"Elle veut nous faire croire qu'on attrape l'islam par le manger!", a lancé l'eurodéputé, dénonçant le fait que la présidente du FN mette "sur la table comme ennemi public, premièrement les musulmans, deuxièmement les juifs" avec les viandes halal et casher.
Elle souhaite "étourdir" les bêtes "par compassion" pour la souffrance animale, a-t-il ironisé, mais "cette femme, elle est pour la peine de mort" et "ça ne lui pose pas problème d'envoyer à l'échaufaud un être humain!"
"extrême droitisation de la droite"
Après les propos de François Fillon sur le sujet, M. Mélenchon a également souligné que "c'est l'extrême droitisation de la droite qui a commencé".
"Il faut combattre Mme Le Pen d'arrache-pied", a encore affirmé l'ex-socialiste durant l'heure d'émission, dénonçant également "l'état de sidération dans le pays" où Mme Le Pen "apparaît en féministe" alors qu'elle veut dérembourser l'avortement en cas de besoins budgétaires, et qu'elle est "repeinte en laïque" alors qu'elle est selon lui, "simplement anti-musulmane".
Auparavant, le candidat de la gauche radicale avait estimé que "la question numéro un, contrairement à la personne qui m'a précédée, ce n'est ni l'immigration ni l'insécurité, c'est le partage de la richesse".
Parlant de "l'appétence" de la candidate frontiste pour le capitalisme, il a affirmé qu'elle ne s'y attaquerait "jamais" car son fond de commerce, selon lui, "c'est l'immigré, le voleur de mobylette, celui qui n'a pas la religion qu'elle a elle-même".
Pour M. Mélenchon qui a rappelé que son programme prévoyait une taxation à 100% pour les salaires supérieurs à 360.000 euros annuels, "ceux qui ne veulent pas partager de bon gré, partageront par la force, par la loi".
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