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Manifestation "anti-bassines" : Gérald Darmanin est le "seul responsable" des heurts, selon l'écologiste Sandra Regol

Invitée de franceinfo dimanche 30 octobre, la députée EELV Sandra Regol a pointé la responsabilité du ministre de l'Intérieur dans les débordements qui ont marqué la journée de manifestation à Sainte-Soline, contre l'installation d'une "méga-bassine" de rétention d'eau.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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La députée écologiste du Bas-Rhin Sandra Regol, à franceinfo le 30 octobre 2022 (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

"Il n'y a qu'un seul responsable, c'est le donneur d'ordre, Gérald Darmanin", assure Sandra Regol, dimanche 30 octobre sur franceinfo, au lendemain de violents heurts lors d'un rassemblement interdit contre une "méga-bassine" pour l'irrigation agricole, à Sainte-Soline, dans les Deux-Sèvres. "Ce qui est raté, c'est d'avoir déployé une force aussi disproportionnée face aux manifestants qui n'étaient pas là pour porter atteinte ou porter préjudice aux forces de l'ordre", estime la vice-présidente du groupe écologiste à l'Assemblée.

"Malheureusement il y a des blessés des deux côtés", a-t-elle déploré. "61 gendarmes ont été blessés, dont 22 sérieusement", a en effet tweeté le ministre de l'Intérieur samedi. Plusieurs dizaines de manifestants ont été blessés, certains ont été hospitalisés, selon les organisateurs du rassemblement. Six individus ont été interpellés, indique la préfète des Deux-Sèvres.

Pour Gérald Darmanin, le nombre de membres des forces de l'ordre blessés "démontre que ce n’était pas une manifestation pacifique mais un rassemblement très violent". "On ne peut pas réduire chaque manifestation à l'apparition des Black Blocs, sachant qu'ils apparaissent à chaque fois", lui répond Sandra Regol.

"À chaque fois qu'il y a des agents des forces de l'ordre qui sont blessés, je le regrette", poursuit la députée écologiste, mais pour elle "Gérald Darmanin a toujours la capacité de condamner beaucoup plus fort les écologistes que les autres, et beaucoup plus fort toutes les personnes qui luttent pour les droits que les autres".


Selon elle, le "vrai souci, c'est que quelques agriculteurs privatisent l'eau" alors que "l'eau est un bien commun qui est nécessaire à notre survie".

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