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Affaire Fillon : Il n'y a "pas d'éléments suffisants pour renvoyer François Fillon en correctionnelle. C'est positif"

Bruno Retailleau, sénateur Les Républicains de Vendée, n'a pas manifesté d'inquiétudes, vendredi sur franceinfo, à la suite de l'ouverture d'une information judiciaire dans l'affaire Fillon.

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François Fillon et Bruno Retailleau, le 3 septembre 2016, à La Baule (Loire-Atlantique). (JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP)

Une information judiciaire a été ouverte, vendredi 24 février, dans l'affaire de soupçons d'emploi fictif de Penelope Fillon"Cette nouvelle de l'ouverture d'une information judiciaire est positive. Ce n'est pas un renvoi en correctionnelle", estime Bruno Retailleau, sénateur Les Républicains de Vendée, vendredi sur franceinfo.

Le parlementaire demande : "Que fait le parquet financier dans deux cas sur trois des affaires qu'il a à traiter ? Des renvois en correctionnelle, assure Bruno Retailleau, avand de se réjouir. Là il ne l'a pas fait. Il ouvre une information judiciaire, ça signifie qu'il n'avait pas d'éléments suffisants pour renvoyer François Fillon en correctionnelle. C'est positif."

Selon le sénateur de Vendée, François Fillon "ira jusqu'au bout, évidemment", de sa campagne présidentielle. "Quand on fait une information judiciaire, on peut la faire contre X ou contre une personne nommée. Selon la loi, si le parquet avait eu des indices graves et concordants contre François ou Penelope Fillon, il aurait dû avoir l'obligation d'ouvrir une information contre l'un d'eux", assure Bruno Retailleau.

Le sénateur de Vendée, assure viser "ceux qui pourraient avoir un intérêt en organisant des fuites, à empêcher ou affaiblir le candidat de la droite et du centre à 60 jours de la présidentielle. Depuis quelques jours il y a des juristes, pas tous de droite, qui ont écrit un certain nombre de choses sur la compétence du parquet financier, sur la qualification de détournement de fonds publics, sur les fuites, sur la séparation des pouvoirs."

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