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François Fillon prêt à rencontrer les copéistes pour un nouveau vote

L'ancien Premier ministre a annoncé ce dimanche que ses équipes étaient prêtes à rencontrer dès lundi le camp Copé pour organiser un nouveau vote pour la présidence de l'UMP. Une idée qui semble désormais acceptée dans les deux camps, à en croire la position défendue par Luc Chatel.
Article rédigé par Antoine Krempf
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
  (Gonzalo Fuentes Reuters)

Effet du nouvel ultimatum de Nicolas Sarkozy ? En tout cas, après
deux semaines de crise interne, un consensus semble se dessiner au sein de
l'UMP ce dimanche.

"Mes équipes sont prêtes dès demain lundi à se réunir
avec celles de Jean-François Copé pour réfléchir ensemble
" aux modalités d'un
nouveau vote, a déclaré François Fillon dans un discours à la mi-journée lors d'un déplacement dans le Val d'Oise.

L'ancien Premier ministre embraye donc sur les déclarations de Luc Chatel dans les colonnes du JDD. Le principal lieutenant de Jean-François Copé
approuve le principe d'un nouveau vote et réclame la mise en place d'ici mardi
d'un "groupe de travail pour réfléchir " à une réforme des statuts de
l'UMP.

"Dès lors que nous aurons l'assurance que ce vote
pourra être organisé et piloté dans des règles d'impartialité indiscutables et
dans un délai raisonnable, nous mettrons fin au groupe parlementaire que j'ai
créé et aux procédures qui ont été engagées", François Fillon 

En clair. Les copéistes acceptent l'idée d'un nouveau vote après la réunion d'un groupe de travail regroupant des soutiens des deux camps. Et en échange, les fillonistes retirent leur groupe parlementaire RUMP. C'est justement ce que demandaient Nathalie Kosciusko-Morizet et Bruno Le Maire cette semaine. 

Un nouveau vote, mais à quel échéance ?

François Fillon demande "un délai raisonnable "
pour le nouveau vote, sans préciser d'échéance précise. Mais jeudi dernier, son proche Eric Ciotti a réclamer un scrutin "le plus vite possible ".

Du côté des copéistes, Nadine Morano estime que "le
plus raisonnable serait après les municipales puisque de toute manière celui
qui serait élu président ne pourrait pas en même temps exercer la présidence de
l'UMP et être candidat pour les primaires
" en vue de 2017.

Et du côté des "non alignés " ? Jean-Pierre
Raffarin avance plusieurs hypothèses:

Et parmi ces trois propositions, l'ancien Premier ministre estime
sur Twitter que "des élections générales à mi-mandat auraient l'avantage
de séparer les municipales et la préparation des présidentielles (sic)
"

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