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François Fillon : "il n'y aura pas de troisième plan de rigueur"

Sur le plateau du 20h de France 2 mardi 6 décembre, le premier ministre est revenu sur la décision de Standard & Poor's de mettre la note de solvabilité de la France sous surveillance. Il a affirmé qu'il n'y aurait pas de troisième plan de rigueur.
Article rédigé par Cécile Jandau
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
François Fillon au 20 h du 6/12/2011 (FranceTV)

Sur le plateau du 20h de France 2 mardi 6 décembre, le premier ministre est revenu sur la décision de Standard & Poor's de mettre la note de solvabilité de la France sous surveillance. Il a affirmé qu'il n'y aurait pas de troisième plan de rigueur.

François Fillon a voulu se montrer rassurant sur le plateau du 20h de France 2 mardi face à la crise sans précédent que traverse l'Europe. Il a notamment affirmé que "le gouvernement ne décidera pas d'un troisième plan de rigueur sur la base de nouvelles prévisions de croissance".

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Au lendemain de l'annonce par Standard and Poor's d'une possible dégradation de deux crans de la note de la dette de la France, le premier ministre n'a en revanche pas exclu de faire des efforts supplémentaires pour sortir de la crise : "S'il faut aller plus loin, si d'autres mesures doivent être prises, le gouvernement les prendra, mais nous ne les prendrons pas sur des prévisions de croissance", mais seulement quand le taux de croissance réel sera connu.

Accord franco-allemand

A la question de David Pujadas pour savoir si Nicolas Sarkozy n'avait pas cédé à la discipline allemande plutôt que de privilégier la solidarité entre les pays de la zone euro dans l'accord qu'il a signé avec Angela Merkel, François Fillon a tranché : "il ne s'agit pas de compter les points entre la France et l'Allemagne, il s'agit de sauver l'euro. Il n'y a pas une discipline allemande et une discipline française. Nous sommes depuis 2010 dans une phase de rigueur, de discipline budgétaire."

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Triple A

Sur la menace de la perte du triple A s'agissant de la datte de la France, François Fillon a également affiché sa fermeté : "Nous faisons tout pour conserver notre triple A. Nous avons pris des engagements en ce sens vis-à-vis de l'Europe. Mais le gouvernement ne prendra pas de mesures qui iront à l'encontre de la croissance : il n'y aura pas de troisième plan de rigueur" à cause de la décision de Standard & Poor's.

Hausse du prix du gaz

Le premier ministre a enfin affirmé qu'il souhaitait que la hausse du prix du gaz qui interviendra en janvier soit inférieure à 5%, assurant qu'il "n'accepterait pas" une augmentation de 10% car elle ne serait "pas supportable" pour les ménages français.

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