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François Fillon dénonce une UMP "caricaturale et étriquée" et veut rassembler

A six jours de l'élection pour la présidence de l'UMP, François Fillon a tenu un dernier meeting lundi soir à Paris. Devant 4.000 sympathisants, il a attaqué directement son adversaire, Jean-François Copé; s'en est pris à François Hollande et s'est posé en rassembleur.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Benoit Tessier Reuters)

Les sondages donnent François Fillon gagnant de l'élection
à la présidentielle de l'UMP. Mais peu importe. Lundi soir, le député de Paris
est passé à l'attaque. Lors de son dernier meeting avant l'élection du 18
novembre, il s'en est pris au deuxième nom sur la liste des candidats,
Jean-François Copé. "Certains pensent que l'on gagnera la France en prenant tous
les virages à droite. Moi j'ai la conviction qu'on la gagnera par la droite,
par le centre et même par la gauche
", a-t-il lancé aux 4.000 sympathisants
rassemblés au Palais des Congrès de Paris. Car François Fillon a l'intention de
rassembler. "La gauche rêve d'une UMP caricaturale et étriquée, étouffée
par le centre et rongée par l'extrême droite
", sous-entendu avec M. Copé.
"En revanche, la gauche craint notre
projet d'une UMP crédible et rassembleuse, qui élargit les frontières de son
influence politique
", sous-entendu avec lui.

Assumer les années
Sarkozy

Dramatisant parfois l'enjeu
du scrutin de dimanche, François Fillon a plaidé pour une forte "participation "
des électeurs.

Il a également rendu
hommage à Nicolas Sarkozy, en assumant les réformes de ce "quinquennat
tonitruant
" dont il "ne regrette rien. J'assume de n'avoir jamais cédé
aux intimidations de la rue
".

Avant lui, plusieurs orateurs
s'étaient succédé à la tribune dans le même état d'esprit. Christian Estrosi a revendiqué
son engagement de toujours auprès de l'ancien président. Valérie Pécresse a
quant à elle exhorté les adhérents UMP à ne se poser qu'une question lors du
vote: "Qui peut nous faire gagner et sauver la France de la politique
délétère de François Hollande ?
". Elle y a elle-même répondu : Il ne
s'agit pas de désigner "un animateur " ni un homme qui "clive "
et "divise " mais "un chef, un leader charismatique comme Alain
Juppé et Nicolas Sarkozy
", les deux précédents présidents de l'UMP.

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