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Fillon accuse Hollande de "diabolisation infantile"

Le Premier ministre a profité de se vœux à la presse pour pilonner le candidat socialiste. Il l'accuse d'être atteint de "scorpionite", un mal qui consiste à "nous envenimer".
Article rédigé par Gérald Roux
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Charles Platiau / Reuters Reuters)

François Fillon s'est saisi de la formule de François Hollande dans son adresse aux Français du 3 janvier. Dans Libération, il décrivait  notamment une "France affaiblie, abaissée, abîmée, +dégradée+".

Fillon combat la "scopionite"

Il rétorque : "A écouter M. Hollande tout n'est qu'échec, inéquité, désolation, bref notre pays est dans le gouffre" . Et d'affirmer qu'il veut "combattre cette maladie, cette sorte de +scorpionite+, cette autolyse, qui consiste à nous envenimer".
Avant d’ajouter : "J'ai bien compris qu'il s'agit de passer de l'ombre à la lumière et ce faisant de résumer l'élection présidentielle à la personne de Nicolas Sarkozy". Pour asséner enfin que "cette diabolisation est infantile".

Hollande a "la main qui tremble" 

François Fillon dépeint ensuite le candidat PS comme un homme ayant "la main qui tremble" (sur la grande réforme fiscale promise par exemple). Le Premier ministre affirme qu'"aux commandes de la France, il faut du réalisme, du cran, une capacité à voir loin et à agir vite, dans l'écoute de ses partenaires" .  A l'inverse, il loue un président de la République "exceptionnellement courageux", et vante son bilan et ses multiples réformes depuis 2007.

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