Européennes : le Front de gauche se fissure (encore)

Les cadres du parti de gauche
et du parti communiste partagent au moins une chose : le goût pour les scènes
de ménage. Après s'être querellés sur les municipales, les deux principaux
partenaires du Front de gauche s'écharpent cette fois sur les européennes du 25
mai prochain.

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"Une négation du Front de gauche" (PG)

Dans un courrier adressé à la
direction du PCF, le Parti de gauche constate "l'échec à ce stade "
des négociations pour se "présenter ensemble" et regrette "une
négation du Front de gauche ". Ce qui coince, c'est la composition des
listes pour le scrutin, et surtout la répartition des têtes de liste.

"Le Parti communiste
remet en cause l'accord que nous avions depuis le mois de janvier sur une
répartition égale des têtes de listes plus une pour notre partenaire
'Ensemble'. Nous disons que nous ne pouvons pas subir une deuxième épreuve du
type de celle des municipales ", lance Eric Coquerel, secrétaire national
du Parti de gauche.

"Un nouvel élan pour le Front de gauche" (PCF)

Dans le détail, la formation
de Jean-Luc Mélenchon accuse le Parti communiste de revendiquer quatre têtes de
liste "dont les trois meilleures régions du pays (Ile-de-France, Sud-Est,
Nord en plus du Centre) " et de n'en laissé que deux au PG.  Les communistes rétorquent que la liste du
Sud-Est est menée par un candidat non-encarté.

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Les négociations doivent
reprendre ce vendredi. Pierre Laurent dit souhaiter "constituer dès la fin
de cette semaine les listes communes du Front de gauche ". La direction du
parti communiste ajoute que "après les résultats des élections
européennes, nous considérons utile et efficace d'avoir un échange approfondi
sur la situation politique et sur les conditions à réunir pour un nouvel élan
pour le Front de gauche ".