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Elle a affirmé que les écologistes ne participeraient pas à un gouvernement qui n'engage pas la sortie du nucléaire

"Comment voulez-vous que des écologistes participent à un gouvernement qui n'engage pas la sortie du nucléaire après ce qu'on a pu vivre à Fukushima, qui était au delà du pire de ce qu'on pouvait imaginer, en terme de risques sur 35 millions d'habitants?", a affirmé Cécile Duflot.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Cécile Duflot, le 20 mars 2011, à Paris à l'issue du premier tour des élections cantonales. (AFP/Pierre Verdy)

"Comment voulez-vous que des écologistes participent à un gouvernement qui n'engage pas la sortie du nucléaire après ce qu'on a pu vivre à Fukushima, qui était au delà du pire de ce qu'on pouvait imaginer, en terme de risques sur 35 millions d'habitants?", a affirmé Cécile Duflot.

"J'ai entendu Martine Aubry parler de sortie du nucléaire, Harlem Désir (numéro deux du PS, NDLR) parler de sortie du nucléaire, mais pour les écologistes, ce n'est pas une condition façon couteau sous la gorge, c'est une évidence", a-t-elle assuré, alors que les discusions sur la plate-forme programmatique avec le PS pour 2012 vont commencer.

Mme Duflot a fait valoir que sans être "une position officielle" de son parti, la sortie progressive du nucléaire comme condition sine qua non d'alliance avec le PS était une position "extrêmement majoritaire". "Si la sortie du tout nucléaire est une étape de la sortie du nucléaire pourquoi pas ?", a-t-elle concédé.

Les primaires d'Europe Ecologie Les Verts

La primaire d'Europe Ecologie-Les Verts pour désigner son candidat à la présidentielle aura lieu finalement en juin

Le vote se fera par correspondance et par internet, pour des résultats le 24 juin ou le 9 juillet en cas de second tour. Dans un premier temps, une date avait été fixée en septembre.

Le corps électoral devait être ouvert mais finalement seuls pourront voter les adhérents et "coopérateurs" (sympathisants non adhérents) et à ceux qui le deviendront d'ici là, moyennant une cotisation de 20 euros et la signature du Manifeste du rassemblement.

Pour l'instant, trois scandidats sont déclarés: l'ex-juge et eurodéputée Eva Joly, l'élu alsacien Henri Stoll et le député de Paris Yves Cochet. Ce dernier a assuré qu'il se retirerait si Nicolas Hulot se présentait, ce qui est à peu près certain. L'animateur de télévision devrait entrer dans la course la semaine du 11 avril.

Les proches de Nicolas Hulot semblaient mécontents de la décision du Conseil fédéral d'organiser la primaire en juin. Christophe Rossignol qui défendait la date de septembre et la candidature Hulot, a jugé ce choix "totalement irresponsable", soulignant que "tout va se mélanger" en juin entre la primaire et le congrès (3-5 juin) à La Rochelle.

La probable candidature du présentateur d'Ushuaïa est mais une partie des militants sont sceptiques et rappellent son retrait tardif en 2007, qui avait mis en difficulté la candidature de Dominique Voynet. En outre, certains le jugent Nicolas Hulot trop modéré sur le plan purement politique. Ses proches voulaient plus de temps pour lui permettre de travailler ses dossiers et convaincre la base.

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