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"Des propositions d'avant-garde"

Pour sa première sortie en province, le candidat à la primaire socialiste a commencé à détailler son projet. S'il avoue s'être lancé dans la bataille au dernier moment et après bien des hésitations, il entend bien incarner l'alternance.
Article rédigé par Simon Gourmellet
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Jean-Michel Baylet tenait le 5 août une conférence de presse à Rennes pour sa première sortie en province comme candidat à la primaire socialiste. (afp)

Pour sa première sortie en province, le candidat à la primaire socialiste a commencé à détailler son projet. S'il avoue s'être lancé dans la bataille au dernier moment et après bien des hésitations, il entend bien incarner l'alternance.

C'est à Rennes que le président du Parti radical de gauche a donné les premières orientations de sa campagne. Objectif: "marquer le débat par des propositions "d'avant-garde".

Il se dit notamment favorable au mariage homosexuel et au droit à mourir dans la dignité.

Mais actualité oblige, Jean-Michel Baylet propose l'instauration d'un "gouvernement économique européen pour ajuster les politiques budgétaires des états. La crise économique et financière que nous traversons est lié à l'incapacité des pays européens d'avoir une politique budgétaire commune et d'avoir une vision commune quant au rôle de la banque centrale européenne." Selon le candidat aux primaires socialistes, "l'Europe fédérale est la seule réponse qui puisse s'inscrire dans la durée et traiter au fond les difficultés que l'on connait aujourd'hui."

Le sénateur du Tar-et-Garonne est également revenu sur son choix d'être candidat à la candidature. Un décision "prise au dernier moment, après bien des réflexions et quelques hésitations". Mais le leader du Parti radical de gauche entend bien incarner l'alternance.

Reste que tout n'est pas encore réglé concernant le déroulement de cette primaire. "Tout est loin d'être résolu". M. Baylet dénonce l'inégalité des candidats: "Une primaire doit répondre à des règles du jeu équitables. Nous n'avons pas la puissance de feu du parti socialiste, si en plus on crée de nouveaux déséquilibres, ce n'est pas acceptable", a-t-il dit.

S'agissant des futures législatives, "nous en parlons, pas toujours facilement mais nous en parlons. Pour l'instant les discussions (avec le PS) sont plutôt au point mort. Enfin nous avons quand même un peu de temps", dit-il.

Quant à la place du PRG dans un gouvernement de gauche, son président explique que "la tradition quand la gauche gagne est qu'il y ait un gouvernement qui fasse une place à l'ensemble des formations qui ont participé à la victoire. Ça a toujours été le cas. Ce n'est pas très compliqué, ça ne se discute pas maintenant mais lors de la formation du gouvernement", a-t-il dit.

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