Crise de l'UMP : Copé affirme que "les conditions ne sont pas réunies" pour un référendum interne

Invité d'Europe 1, Jean-François Copé estime que  "les conditions " pour l'organisation d'un référendum interne à son parti, n'étaient "pas réunies ". Car il y avait un préalable à l'organisation de ce vote, l'abandon par les proches de François Fillon de l'organisation d'un groupe parlementaire. Mais le Journal Officiel a publié ce matin  la déclaration du groupe Rassemblement-UMP de François Fillon. 

"La ligne rouge a été franchie, j'en tire les conséquences ", a déclaré Jean-François Copé qui ne sera plus désormais "que le premier opposant à François Hollande".

"Celui qui dit toujours non prend une responsabilité" (Laurent Wauquiez
sur France Info )

Pourtant mardi soir, la situation semblait avoir trouvé une issue. Le clan Copé avait cédé du terrain en acceptant une consultation des militants. Le clan Fillon demandait à Jean-François Copé "des garanties strictes d'impartialité ", et tout semblait régler. Sauf que, dans la soirée, 68 députés fillonistes ont déposé les statuts de leur groupe dissident à l'Assemblée... d'où le changement d'avis de Jean-François Copé mercredi matin.

Invité de France Info , Laurent Wauquiez, proche de François Fillon, s'est dit déçu de ce nouveau retournement de situation, "il ne faut pas que l'on oublie que les militants en ont ras-le-bol " a déclaré le député, accusant, "celui qui dit toujours non prend une responsabilité ". Pour Laurent Wauquiez, "il y avait un bout de ciel bleu qui était en train de s'ouvrir, on ne peut pas lui tourner le dos ".

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