Gilles Bourdouleix démissionne de l'UDI après ses propos sur les gens du voyage
Le député-maire de Cholet a envoyé sa lettre de démission quelques heures avant que la direction du parti centriste ne se réunisse à l'Assemblée nationale pour débattre de la question de son exclusion.
Menacé d'exclusion, il a décidé de partir de son propre chef. Le député-maire de Cholet (Maine-et-Loire), Gilles Bourdouleix, a démissionné de l'UDI, mercredi 24 juillet, après avoir évoqué Hitler à propos des gens du voyage, selon la direction du parti centriste citée par l'AFP. L'élu a adressé une lettre de démission qui est parvenue à l'UDI dans l'après-midi, quelques heures avant que la direction du parti centriste ne se réunisse à l'Assemblée nationale pour débattre de la question de son exclusion.
Mardi soir, l'entourage du président du parti, Jean-Louis Borloo, avait indiqué que l'exclusion de Gilles Bourdouleix ne serait pas immédiate : "Jean-Louis Borloo proposera au comité exécutif de l'UDI, l'instance dirigeante du parti, de saisir la Commission nationale d'arbitrage et de transparence du parti, chargée des procédures disciplinaires." Jean-Louis Borloo entendait ainsi respecter la procédure prévue par l'UDI en soumettant Gilles Bourdouleix à une procédure contradictoire.
Selon les statuts de l'UDI, la Commission nationale d'arbitrage et de transparence du parti, composée de cinq personnes et présidée par le sénateur du Calvados Jean-Léonce Dupont, "transmet ses avis pour décision au bureau exécutif" du parti. "Pour être valable, toute décision de sanction doit avoir fait l'objet d'une procédure contradictoire", précise le règlement intérieur. Compte tenu des délais et des vacances, l'éventuelle exclusion du député-maire de Cholet aurait pu être reportée à la rentrée.
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