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Bartolone espère un climat "plus apaisé" après les municipales

Comme il l'avait annoncé mardi, les députés UMP ont boycotté mercredi les bancs de l'Assemblée nationale pour les questions au gouvernement. Ils protestent contre les propos de Manuel Valls, qui accusait Claude Goasguen d'être un ancien membre de l'extrême-droite. Le président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone (PS) a espéré que le climat serait "plus apaisé" après les municipales.
Article rédigé par Pierrick de Morel
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Maxppp)

Des bancs inhabituellement vides, des fauteuils rouges sans personne assis dessus. Voilà le spectacle auquel ont pu assister ceux qui ont suivi ce mercredi les questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.

Comme ils l'avaient annoncé la veille, les députés UMP ne se sont pas présentés à la séance du jour, en colère après la sortie de Manuel Valls.

Mardi, le ministre de l'Intérieur avait violemment interpellé le député UMP Claude Goasguen, l'accusant de venir de l'extrême droite et d'être "complaisant " avec ce courant politique. 

La droite voulait des excuses

Les députés de droite voulaient donc marquer le coup et dire "stop aux dérapages des ministres ", comme l'a expliqué leur président Christian Jacob depuis la salle des Quatre-Colonnes. 

"On en est à des dérapages qui s'accentuent de semaine en semaine. Les
ministres sont là pour répondre aux questions des parlementaires. On a créé cet
incident aujourd'hui pour demander aux ministres de garder leur sang-froid." (Christian Jacob)

"Le Premier ministre n'a pas présenté d'excuses ni demandé à ses ministres d'arrêter leurs provocations ", a déploré Christian Jacob.

"Siéger dans un climat plus apaisé "

Sans "porter un jugement " sur le boycott, Claude Bartolone a déploré "la situation " et formé "le voeu qu'à la reprise, après les
municipales, nous puissions siéger dans un climat plus apais
é".

Le président de l'Assemblée nationale a rappelé avoir reçu de nombreux courriers de Français déplorant l'ambiance souvent agitée de ces séances. Les "*provocations et invectives* ", a-t-il prévenu, sont des comportements "*préjudiciables à la dignité de nos débats et contribuent à alimenter les attaques de la démocratie représentative* ".

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