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51% de Français favorables à l’adoption pour les couples homosexuels

Sujet clivant de la campagne, l’adoption homoparentale est soutenue par plus d’un Français sur deux, mais reste rejetée principalement par les sympathisants de la droite parlementaire et du Front national.
Article rédigé par Francetv 2012
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1 min
En 2005, seuls 46% des Français étaient favorables à l'adoption homoparentale (ROBIN UTRECHT / ANP MAG / ANP/AFP)

Sujet clivant de la campagne, l'adoption homoparentale est soutenue par plus d'un Français sur deux, mais reste rejetée principalement par les sympathisants de la droite parlementaire et du Front national.

Proposition figurant dans le programme de François Hollande, sujet de divergences à droite où Nicolas Sarkozy s'est montré opposé à une telle évolution, l'adoption pour les couples homosexuels a néanmoins le soutien d'une majorité de Français.

70% d'opposition parmi les électeurs FN

Un sondage Ifop pour Femme actuelle et Enfant magazine, publié lundi 5 mars, révèle ainsi que 51% des Français se disent favorables à l'adoption pour les couples de même sexe. Un chiffre en progression. En 2005, seuls 46% des Français y étaient favorables.

L'adoption homoparentale trouve le plus d'opposants chez les plus de 50 ans -59% y sont opposés- ainsi que dans l'électorat catholique, pratiquants réguliers ou non.

Plus l'on se déplace vers la droite de l'échiquier politique, plus l'électorat a tendance à être contre l'adoption pour les couples homosexuels. Si seulement 36% des sympathisants de gauche refusent cette réforme, ce chiffre s'élève à 65% pour les sympathisants de la droite parlementaire et jusqu'à 70% parmi les électeurs du Front national.

83% pour un statut de beau-parent

Néanmoins, l'égalité des droits entre couples homosexuels et hétérosexuels fait l'objet d'un large assentiment en matière de fiscalité (78%) et de droits de succession (79%), précise aussi le sondage.

Plus de huit Français sur dix (83%) sont aussi favorables à un véritable statut du beau-parent dans les familles recomposées (droit de visites, obligation de subvenir aux besoins des enfants...), soit une proportion en nette hausse par rapport à celle mesurée il y a quatre ans (67%).

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