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Vidéo "Tant que je suis occupée, je suis heureuse" : Denise, une Française de 85 ans, est policière aux Etats-Unis

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"Tant que je suis occupée, je suis heureuse" : à 85 ans, Denise Duesing est policière aux Etats-Unis
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Article rédigé par Valentine Pasquesoone
France Télévisions

Née à Jarny, en Lorraine, Denise Duesing vit outre-Atlantique depuis cinquante-trois ans. Chaque jour, pendant deux heures, elle régule la circulation aux abords d'une école. Et elle ne compte pas s'arrêter.

"J’ai commencé à travailler en 1979 et je suis toujours là !" Denise Duesing a 85 ans. Mais elle travaille toujours. Cette Française, née à Jarny (Meurthe-et-Moselle), vit aux Etats-Unis depuis cinquante-trois ans et est aujourd'hui policière à Richmond (Virginie).

Elle travaille deux heures par jour. "Je ne fais que garde d’école. Je suis au travail à 7 heures le matin, les enfants commencent à arriver vers 7h20. J’arrête le trafic, je siffle et je remets le trafic en route. Et à 7h40, c’est fini, explique-t-elle à franceinfo. L’après-midi, j’y vais de 14 heures à 15 heures. Vers 14h10, les enfants sortent tous en même temps et je fais la même chose", poursuit-elle.

L'octogénaire ne compte pas arrêter ses activités. "Je ne suis pas fatiguée du tout parce que le travail n’est pas difficile, expose Denise Duesing. Je suis en contact avec les enfants, avec les parents, avec les instituteurs, et c’est très plaisant." Et de préciser : "Je vis seule maintenant. Mes enfants sont tous mariés et mon mari est décédé. Ça me tient occupée. Tant que je suis occupée, je suis heureuse !"

Bénévole auprès des malades en fin de vie

Outre son activité de policière, Denise Duesing est également bénévole à l'hôpital. "J’apporte la communion aux malades catholiques. Je fais des veillées pour les gens qui sont en fin de vie et qui n’ont personne, dit-elle. On est une quinzaine, on se relaie toutes les trois heures et on reste avec eux 24 heures sur 24. Jusqu’à la fin."

Lorsqu'elle raccrochera son uniforme, Denise Duesing compte revenir en France. "Ici [aux Etats-Unis], les maisons de retraite sont extrêmement chères et on avait déjà décidé, avec mes belles-sœurs et cousines, qu’on allait tous rentrer dans une maison de retraite à Jarny, et qu'on allait faire la fête !"

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