Réchauffement climatique : une couche de peinture pour sauver la planète
Les rayons du soleil sont réfléchis par le blanc au lieu d’être absorbés par les couleurs sombres. Résultat : à l’intérieur des bâtiments concernés, il fait moins chaud, beaucoup moins chaud.
Quand on regarde la ville de ses hauteurs, on ne peut pas manquer ces toits blancs. Une loi adoptée en 2005 les rend obligatoires pour tous les nouveaux bâtiments commerciaux à toit plat, et pour chaque rénovation.
AFP, le 14 juin 2012
Arthur Rosenfeld, chercheur du Laboratoire National Lawrence Berkeley, rêve de convertir à ce procédé toutes les villes de la planète, car plus les toits blancs seront nombreux, moins on utilisera d’énergie pour climatiser et moins on émettra de gaz à effet de serre, estime-t-il. Selon ce scientifique, l’un des chercheurs les plus respectés au monde dans le domaine de l’énergie, «c’est comme si on annulait les émissions de carbone de la moitié des voitures du monde pendant vingt ans. Et c’est gratuit» ! Encore faudrait-il que tous les pays du monde passent au blanc..
Pour autant, la seule application de teinte blanche sur les toitures ne serait pas suffisante. «Car la surface des grandes zones urbaines - qui selon les estimations des chercheurs compte pour un centième des terres émergées - est constituée de toiture (20 % à 25 %), mais aussi et surtout de voirie (environ 40 %). Le revêtement des réseaux de communication urbain devrait donc également être revu. En lieu et place de l'asphalte sombre, le béton serait plus "climatiquement correct»...
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