Cet article date de plus de deux ans.

Les Etats-Unis interdisent officiellement les équipements télécoms chinois

Le décret vise des entreprises considérées comme posant une menace à la sécurité nationale des Etats-Unis. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le régulateur américain des télécoms (FCC) a annoncé l'interdiction des équipements et services télécoms fournis par près d'une demi-douzaine d'entreprises chinoises, dont Huawei. (Illustration)   (NIKOLAS KOKOVLIS / NURPHOTO / AFP)

Nouvelle illustration des tensions sino-américaines. Le régulateur américain des télécoms (FCC) a annoncé, vendredi 25 novembre, l'interdiction des équipements et services télécoms fournis par près d'une demi-douzaine d'entreprises chinoises. Le décret vise des entreprises considérées comme posant une menace à la sécurité nationale des Etats-Unis et concerne la vente de tout nouveau produit sur le sol américain, en ne permettant plus l'obtention d'autorisation de mise sur le marché.

Il concerne Huawei et ZTE, déjà soumises par le passé à des règles équivalentes, ainsi que Dahua et Hikvision, qui fournissent des équipements de vidéosurveillance, et Hytera, spécialisée dans les équipements radio. Les produits déjà autorisés par la FCC continueront cependant de l'être pour l'instant.

"Protéger le peuple américain"

"Ces nouvelles règles représentent une part importante des actions mises en place afin de protéger le peuple américain contre des menaces à la sécurité nationale impliquant des équipements télécoms", a déclaré la présidente de la FCC, Jessica Rosenworcel, citée dans un communiqué.

Le régulateur réfléchit par ailleurs à réétudier les autorisations déjà accordées ainsi que les procédures de révision des interdictions annoncées. Dans la lignée de celle de son prédécesseur Donald Trump, l'administration Biden a adopté une ligne ferme face aux équipementiers chinois de télécommunications, soupçonnés d'espionnage au profit de Pékin.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.