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Il y a 50 ans, l'assassinat de Kennedy. Huit fragments de mémoire

Dépêches d'agence, images télé, émotions en direct, expositions... A l'occasion du 50e anniversaire de l'assassinat du président Kennedy, le 22 novembre 1963 à Dallas, Texas, les Etats-Unis, mais pas seulement, se penchent sur leur passé.
Article rédigé par Pierre Magnan
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3 min
Image tirée du site consacré au 50e anniversaire de la mort du président Kennedy (www.jfk50.org). (jfk50.org)

Huit lieux, documents ou objets racontent la mort de Kennedy. Choix subjectifs qui font partie de la légende.

La dépêche
Le président Kennedy effectuait un déplacement dans le sud des Etats-Unis. Il était en visite dans la principale ville du Texas, Dallas, quand un reporter, Merriman Smith, de l'agence de presse UPI envoie un flash : «trois balles ont été tirées.» Plus tard, il fit son propre récit de l'attentat. L'image est tirée d'une vidéo réalisée par le musée Newseum, un musée de Washingon consacré à l'information.

La dépêche de UPI annonçant que le président Kennedy a été victime d'un attentat, à Dallas, le 22 novembre 1963. (UPI/newseum)


L'exposition

Le musée Newseum diffuse une vidéo sur l'exposition organisée à l'occasion de la mort du président Kennedy. Une exposition qui regroupe des objets liés à l'information en rapport avec l'attentat. 
 


La vidéo
Les chaînes d'info en continu n'existaient pas encore. Les directs n'étaient pas aussi simples qu'aujourd'hui. CBS relaya cependant en direct les événements de Dallas. Walter Cronkite, le présentateur vedette de CBS news de 1962 à 1981, prit ce jour-là l'antenne peu après l'attentat. Et il prononça la phrase qui resta dans la mémoire des Américains. «De Dallas, au Texas, la nouvelle apparemment officielle : le président Kennedy est mort à 13 heures (CST), 14 heures, heure de la côte est, il y a approximativement 38 minutes.»


Le site internet
La JFK Library a créé un site internet dédié aux 50 ans de la mort de JFK qui retrace la vie du 35e président americain. Le site propose une large documentation sur le plus jeune président américain, élu à l’âge de 43 ans. Le site permet à chacun de télécharger de nombreux documents qui reviennent sur les principaux dossiers traités par le président au cours de ses deux ans de mandat : droits civiques, affaires intérieures, politique étrangère… A regarder, une très réussie «timeline» sur la présidence Kennedy (cliquer sur historynow). 

Image tirée d'une vidéo du site documentaire consavré au 50e anniversaire de la mort de JKF. (jfk50.org)


Le lieu
La John F. Kennedy Presidential Library and Museum est dédiée à la mémoire de John Fitzgerald Kennedy. Elle est située à Boston, la ville où il a commencé sa carrière politique. Elle conserve les documents officiels et la correspondance du président des Etats-Unis. Elle se trouve à Dorchester, un quartier de la ville du Massachusetts. Elle a été dessinée par l'architecte Ieoh Ming Pei. La bibliothèque et le musée ont été inaugurés en 1979 par le président de l'époque, Jimmy Carter, et en présence des membres de la famille Kennedy. 

La JFK library and Museum à Boston. (http://www.jfklibrary.org)


La chanson 
Le Jour où John Kennedy est mort, de Lou Reed (l'ancien chanteur du Velvet Underground est décédé en octobre 2013). Dans cette chanson, écrite en 1982, Lou Reed dit : «J'ai rêvé avoir oublié le jour où John Kennedy est mort.».


Le poême
On a dit qu’il s’agissait d’un des poèmes préférés de John Kennedy. Signé d’Alan Seeger, il portait le titre prémonitoire de J’ai rendez-vous avec la mort. Alan Seeger est un poète américain qui passa les dernières années de sa vie en France. Né à New York le 22 juin 1888, il est mort le 4 juillet 1916 (à 28 ans) au combat de Belloy-en-Santerre durant la Première Guerre mondiale. 

«J'ai un rendez-vous avec la Mort 
Sur quelque barricade âprement disputée, 
Quand le printemps revient avec son ombre 
frémissante 
Et quand l'air est rempli des fleurs du 
Pommier» (voir la suite...)

Les funérailles
Au-delà des images plus célèbres des funérailles du président assassiné, dans lesquelles on voit le salut de John John, le fils cadet, le cheval du président, la stature du Général De Gaulle... voici un reportage de François Reichenbach sur l’émotion des Américains ordinaires, avec les commentaires d’une extrême sobriété de Pierre Desgraupes.

 


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