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Un sommet nucléaire, avec Obama, sur fond de crise ukrainienne

Cinquante trois pays se réunissent à partir de ce lundi à La Haye, aux Pays-Bas, pour un sommet sur la sécurité nucléaire, et un G7 convoqué d'urgence, qui pourrait consacrer l'éviction de la Russie du club des pays les plus industrialisés de la planète. Barack Obama est notamment attendu, pour le début de sa tournée en Europe, destinée à montrer l'unité des Occidentaux face aux événements en Ukraine.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Kevin Lamarque Reuters)

La ville de La Haye, aux
Pays-Bas, devient le centre du jeu diplomatique à partir de ce lundi. Au
départ, les 53 pays réunis devaient discuter sécurité nucléaire, négociations
avec l'Iran
, et menace terroriste, mais les événements en Crimée ont très
largement rebattu les cartes.

Ainsi, la ville qui
accueille aussi la Cour pénale internationale donnera lieu à une réunion du
G7, dans la soirée, convoquée en urgence. Les décisions qui pourraient s'y
prendre sont capitales. Car la Russie pourrait bien être exclue du club des
pays les plus industrialisés de la planète, l'une des sanctions évoquées après
le rattachement de la Crimée à la Fédération de Russie
, décidé par Vladimir
Poutine.

Obama compte ses amis

Lors de ce sommet, auquel
participeront notamment Barack Obama et le président chinois Xi Jinping, il
sera donc très largement question de l'Ukraine. Puis le président américain
entamera une tournée européenne destinée, très clairement, à montrer que la
Russie a en face d'elle un camp uni. Peut-être autant que rassurer ses alliés,
qui ont vu la position américaine fluctuer ces dernières semaines.

Barack Obama participera
ainsi dès mercredi à un autre sommet, à Bruxelles cette fois-ci, avec les
dirigeants européens Herman van Rompuy et José Manuel Barroso. Puis direction
le siège de l'OTAN, pour y rencontrer le secrétaire général de l'organisation,
Anders Fogh Rasmussen. Jeudi, Obama se rendra en Italie, pour y rencontrer le
pape François. Et enfin, vendredi et samedi, voyage en Arabie saoudite pour
rendre visite à un autre allié de poids, inquiet de la stratégie américaine
vis-à-vis de l'Iran. Une semaine politique et diplomatique à hauts risques pour
le président américain.

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