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Selon la Croix-Rouge congolaise, l'explosion d'un camion-citerne d'essence dans un village a fait au moins 230 morts

61 enfants figurent parmi les victimes. Il y a 105 blessés dans cet accident survenu vendredi soir à Sange, sur la route reliant la capitale de la province, Bukavu, à la frontière avec le Burundi.Les victimes ont été enterrées samedi dans trois fosses communes, et plusieurs dizaines de blessés étaient toujours soignés dimanche dans des hôpitaux.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Plus de deux cents corps gisent sous des couvertures à proximité de l'accident (France 2)

61 enfants figurent parmi les victimes. Il y a 105 blessés dans cet accident survenu vendredi soir à Sange, sur la route reliant la capitale de la province, Bukavu, à la frontière avec le Burundi.

Les victimes ont été enterrées samedi dans trois fosses communes, et plusieurs dizaines de blessés étaient toujours soignés dimanche dans des hôpitaux.

Selon le gouverneur de la province du Sud-Kivu (est), Marcellin Cishambo, interrogé par l'AFP dimanche en fin de matinée, l'accident a fait 235 morts, après le décès de trois blessés.

Le camion a explosé à Sange, village situé à environ 70 kilomètres au sud de Bukavu. L'accident serait dû "à un excès de vitesse" du camion-citerne en provenance de la Tanzanie, selon un officier de la police congolaise basé à Bukavu. Après que le camion s'est renversé, "il y a eu alors une bousculade et à la suite de cette bousculade, l'écoulement du carburant aussi se déclarant, il y eu une explosion du fioul qui s'est propagée dans le village", a précisé le porte-parole du gouvernement provincial, Vincent Kabanga, expliquant que les gens s'étaient précipités pour récupérer du carburant.

Selon un "bilan provisoire" de la Croix-Rouge congolaise au Sud-Kivu, l'accident a fait 230 morts, dont 61 enfants et 36 femmes, et 105 blessés, victimes de brûlures et près d'une vingtaine de maisons ont brûlé.

La Mission de l'ONU pour la stabilisation du Congo (Monusco) a mis à la disposition des secours trois hélicoptères MI 17 "pour procéder à des évacuations", et a "alerté et activé" ses hôpitaux à Uvira et Bukavu, a précisé à l'AFP une source onusienne.

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