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Vidéo Le 15 mars 1990, Gorbatchev devient le premier président de l'URSS

Mikhaïl Gorbachev, le père des réformes politiques et économiques qui ont mis fin à l'empire soviétique, a démissionné le 25 décembre 1991 du poste de président qu'il avait créé et occupait depuis mars 1990. L'ancien dirigeant russe restera dans l'Histoire comme le premier et le dernier président légalement élu qu'ait jamais connu l'Union soviétique.
Article rédigé par Falila Gbadamassi
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
L'ancien président soviétique Mikhaïl Gorbachev le 29 février 2016 à la présentation du livre «Gorbachev in Life» signé Karen Karagezyan et Vladimir Polyakov à Moscou.  (Ramil Sitdikov / RIA Novosti)

Après avoir été nommé en mars 1985 secrétaire général du Parti communiste, Mikhaïl Gorbatchev est élu le 15 mars 1990 président de l'Union soviétique par le Congrès des députés du peuple. Son élection, rendue possible grâce à une réforme constitutionnelle qui créé le poste de président, changera la face d'un monde divisé par la guerre froide (il obtient le prix Nobel de la paix en 1990 pour son action) et signera la fin de l'URSS. Réformateur, le nouveau dirigeant russe prône la libéralisation économique et politique de son pays. Mais le père de la Perestroïka (reconstruction) et de la Glasnost (transparence) doit bientôt faire face au mécontentement de ses compatriotes qui subissent les affres de la crise.

«Parallèlement, les revendications nationalistes s'accélèrent dans les différentes républiques de l'Union, qui une à une, proclament leur indépendance. Moscou s'avère incapable de maintenir la cohésion. Finalement, le 8 décembre 1991, la Russie, l'Ukraine et le Bélarus proclament la fin de l'URSS», rappelle l'AFP. Mikhaïl Gorbatchev démissionnera le 25 décembre 1991, deux ans après la chute du mur de Berlin. Il avait été élu pour un mandat de cinq ans. 

Vingt-cinq ans après sa démission, l'ex-président soviétique Mikhaïl Gorbatchev, 85 ans, demeure aujourd'hui une voix qui compte. Fin février 2016, il faisait part de son optimisme dans le journal d'opposition russe Novaïa gazeta quant à la capacité de la Russie à faire face à la crise dans laquelle elle est plongée du fait de la chute du cours du pétrole et des sanctions internationales. «La Russie a tout ce qu'il faut pour surmonter cette crise», a assuré Mikhaïl Gorbatchev. 



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