Cet article date de plus de dix ans.

REPORTAGE | Centrafrique: à Bossambélé avec les soldats français

VIDEO | Selon Amnesty international, les dernières violences inter-religieuses ont provoqué la mort de près d'un millier de personnes depuis le début de ce mois de décembre en Centrafrique. La plupart des victimes ont été tuées à Bangui et dans la région de Bossangoa dans le nord-ouest du pays où se rend un convoi logistique de l'armée française. Avec à son bord deux de nos envoyés spéciaux, Jérôme Jadot et Gilles Gallinaro.
Article rédigé par Sylvie Johnsson
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Franceinfo (Franceinfo)

La "tension est fortement retombée " en Centrafrique, après les violences de ces deux dernières semaines, assure le chef du dispositif militaire français dans ce pays, le général Francisco Soriano, de passage dans la localité de Bossangoa, l'un des épicentres des violences entre chrétiens et musulmans dans le nord-ouest du pays.  Bossangoa où se rendent  les envoyés spéciaux de France Info, Jérôme Jadot et Gilles Gallinaro, en compagnie d'un convoi logistique de l'armée française. Ils ont fait étape cette nuit à Bossambélé à 170 km au nord de Bangui. Une ville où aucune force internationale n'est présente et où le désarmement n'a pas lieu. A l'entrée de la ville ce sont des miliciens de la Séléka
qui tiennent le check-point. Pour certains, Kalachnikov en bandoulière. Mais les
militaires français ne vont pas les désarmer.

Selon Amnesty International, les représailles "à grande échelle, contre les chrétiens " menées par les forces de l'ex-Séléka à Bangui ont entraîné la mort de "près de 1.000 hommes en deux jours".   Mais l'organisation assure que des "crimes de guerre et des crimes contre l'humanité sont commises par les deux parties en conflit ".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.