Cet article date de plus de treize ans.

Quatre Français sont morts jeudi dans le crash d'un hélicoptère qui ravaitaillait une base scientifique sur la banquise

Aucun des quatre passagers à bord de l'Ecureuil AS-350 n'a survécu, ont confirmé samedi les services de secours australiens, qui avaient repéré les débris de l'appareil vendredi.Les quatre corps ont été rapatriés sur la base de Dumont d'Urville, où une chapelle ardente a été installée.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1 min
Un hélicoptère Ecureuil AS- 350, identique à celui qui s'est crashé jeudi avec 4 Français à bord. (AFP - AMSA)

Aucun des quatre passagers à bord de l'Ecureuil AS-350 n'a survécu, ont confirmé samedi les services de secours australiens, qui avaient repéré les débris de l'appareil vendredi.

Les quatre corps ont été rapatriés sur la base de Dumont d'Urville, où une chapelle ardente a été installée.

Outre le mécanicien et le pilote, deux techniciens de l'Institut polaire français Paul-Emile Victor (Ipev), qui gère la base, faisaient partie des victimes, selon l'administration des Terres australes et antarctiques françaises (Taaf).

L'appareil avait décollé de l'Astrolabe, le navire de l'Ipev, bloqué dans les glaces et qui effectuait à partir d'Hobart en Tasmanie (Australie) une de ses cinq missions de ravitaillement annuelles, la dernière remontant à mars, a indiqué à La Réunion le préfet des Taaf, M. Mouchel-Blaisot.

Après la découverte des corps qui gisaient sur la banquise, les autorités australiennes, coordonnatrices des recherches dans la zone, ont demandé à l'Astrolabe de rentrer à Hobart et d'interrompre sa mission.

Une quarantaine d'agents de l'Ipev et des scientifiques se trouvent à bord du navire et devaient assurer la relève de la base Dumont D'Urville. Ils ne pourront être de retour qu'au mois de décembre lors de la prochaine mission de l'Astrolable, selon les Taaf.

"L'enquête sur les causes de l'accident sera difficile et délicate", a affirmé le préfet.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.