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Une employée française de la Croix-Rouge enlevée au Yémen

L'employée, son interprète et son chauffeur ont été enlevés dans le sud du pays, par des hommes armés. L'information n'a pas été confirmée par le ministère des Affaires étrangères. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
La province de Lahj au Yémen où ont été enlevés une employée française de la Croix-Rouge, son chauffeur et son interprète, le 22 novembre 2011.  (DR)

Une Française d'origine marocaine, son interprète et son chauffeur ont été enlevés mardi 22 novembre par des hommes armés dans le sud du Yémen, ont rapporté des responsables locaux cités par l'Agence France Presse. Contacté par FTVi, le Quai d'Orsay n'a pas confirmé cette information.

Voici un point sur ce que l'on sait de ce rapt, qui intervient quelques jours après la libération de trois humanitaires français retenus depuis cinq mois par Al-Qaïda au Yémen.  

Les circonstances du rapt 

La Française, employée de la Croix-Rouge, et ses deux compagnons yéménites se rendaient dans un camp de déplacés lorsqu'ils ont été enlevés, en début d'après-midi.

Tous trois circulaient à bord d'un véhicule du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) dans la province de Lahedj, rapporte l'Agence France Presse, qui cite des responsables locaux.

Le lieu de l'enlèvement

Le rapt est intervenu à Msaïmir, dans la province de Lahedj, a indiqué un responsable gouvernemental. La ville est située à 70 kilomètres de Houta, le chef-lieu de la province, et à une centaine de kilomètres d'Aden, principale ville du sud du Yémen. 

Les trois otages auraient ensuite été conduits à Bachriya, dans la banlieue de Msaïmir, selon ce même responsable. 

• Des négociations sont en cours

Des négociations sont d'ores et déjà "menées avec les ravisseurs par l'intermédiaire de dignitaires tribaux", a confirmé le directeur administratif de Msaïmir, Hassan Ali, cité par l'Agence France Presse. 

"Les ravisseurs, recherchés par la justice, réclament la libération de l'un des leurs, détenu par les autorités pour une affaire de droit commun", a déclaré un responsable des services de sécurité. Mais une source proche des ravisseurs a affirmé qu'ils entendaient plutôt "obtenir la libération de quatre membres du Mouvement sudiste", un groupe séparatiste, arrêtés lundi à Aden.

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