Cet article date de plus d'onze ans.

Un vol Air France pour Beyrouth dérouté en raison de troubles au Liban

L'avion a fait escale à Damas, puis a été dérouté vers Chypre, en raison de tensions dans la capitale libanaise.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Un avion de la compagnie Air France à l'aéroport international de Beyrouth (Liban), le 20 avril 2010. (JOSEPH EID / AFP)

Un vol Air France parti de Paris en direction de Beyrouth (Liban) a été dérouté vers Chypre, mercredi 15 août, en raison de la situation au Liban. Le vol a dû faire escale à Damas (Syrie), afin de refaire le plein de carburant, avant de mettre le cap sur l'aéroport de Larnaca, à Chypre. "Par précaution, Air France a dérouté le vol car les conditions de sécurité ne sont pas entières à Beyrouth", notamment sur la route de l'aéroport, a justifié en début de soirée une porte-parole de la compagnie aérienne. 

Selon une source aéroportuaire à Beyrouth, "la direction d'Air France à Paris a pris cette décision après avoir reçu des informations selon laquelle la route de l'aéroport est bloquée par des manifestations". Des manifestants chiites ont en effet bloqué la route de l'aéroport en brûlant des pneus. "Air France ne voulait pas prendre le risque de laisser bloquer ses quelque 200 passagers à l'aéroport qui n'est pas doté d'hôtels", selon la même source.

De retour à Beyrouth jeudi après-midi

Ce vol doit repartir jeudi en début d'après-midi vers Beyrouth, a indiqué une porte-parole jeudi matin. "L'avion repartira pour Beyrouth de l'aéroport de Larnaca à Chypre vers 14 heures (heure de Paris), et les deux rotations quotidiennes reprennent normalement", a poursuivi la porte-parole, ajoutant que ces décisions restaient "sous réserve que la situation reste calme" au Liban. 

Le conflit en Syrie exacerbe les tensions au Liban, qui a connu trente ans d'hégémonie syrienne et reste profondément divisé entre adversaires et partisans du régime de Damas.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.