Guerre entre Israël et le Hamas : Joe Biden et Benyamin Nétanyahou ont évoqué des "pauses tactiques" de l'armée israélienne

Article rédigé par Eloïse Bartoli, Yann Thompson
France Télévisions
Publié Mis à jour
Le président américain Joe Biden (à gauche) et le Premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou (à droite) se sont rencontrés à Tel Aviv, en Israël, le 18 octobre 2023. (ANADOLU / AFP)
Elles doivent permettre à la population civile palestinienne de fuir les combats, a déclaré lundi la Maison Blanche.

Ce qu'il faut savoir

Le président américain Joe Biden a évoqué, lundi 6 novembre, avec le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, la "possibilité de pauses tactiques" de l'armée israélienne dans la bande de Gaza pour permettre à la population civile palestinienne de fuir les combats.

Ces "pauses tactiques" devraient permettre de "fournir aux civils des opportunités de quitter en sécurité les zones de combats, s'assurer que l'aide parvient aux civils dans le besoin et permettre la potentielle libération d'otages", selon un communiqué de la Maison Blanche. 

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Un cessez-le-feu se fait "plus urgent à chaque heure qui passe", selon l'ONU. La "catastrophe" provoquée par la guerre entre Israël et le Hamas rend urgente "la nécessité d'un cessez-le-feu humanitaire" a déclaré le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, qui décrit Gaza comme "un cimetière pour les enfants". "Les parties au conflit, et la communauté internationale, font face à une responsabilité immédiate et fondamentale : mettre un terme à cette souffrance collective inhumaine et augmenter radicalement l'aide humanitaire à Gaza", a-t-il ajouté.

Cinq Palestiniens tués en Cisjordanie occupée, selon l'Autorité palestinienne. Quatre Palestiniens, âgés de 20 à 25 ans, ont été tués et un cinquième blessé par des tirs de l'armée israélienne à Tulkarem, dans le nord-ouest de la Cisjordanie, a déclaré le ministère de l'Autorité palestinienne. Le ministère avait fait état de trois morts dans un premier temps. Plus tôt, un Palestinien a été tué et trois autres blessés "par des balles israéliennes" à Halhoul, près de Hébron dans le sud de la Cisjordanie, selon la même source.

Une aide supplémentaire de 25 millions d'euros pour les habitants de Gaza. Depuis Bruxelles, Ursula von der Leyen, a promis une enveloppe supplémentaire de 25 millions d'euros, portant à 100 millions le total de cette aide. La présidente de la Commission européenne a également évoqué la mise en place d'un corridor maritime au départ de Chypre pour acheminer l'aide humanitaire de manière régulière vers la bande de Gaza. 

• Le seuil des 10 000 morts franchi, selon le Hamas. Le ministère de la Santé du Hamas palestinien a affirmé lors d'une conférence de presse à Gaza que 10 022 personnes sont mortes au cours des bombardements israéliens dans la bande de Gaza, depuis le début de la guerre, le 7 octobre. Selon les autorités israéliennes, l'attentat terroriste a fait en Israël plus de 1 400 morts, en majorité des civils. 

Les attentats du 7 octobre ont fait 40 morts français. Le décompte des victimes françaises des attentats du Hamas en Israël s'est de nouveau alourdi, passant à 40 morts et huit disparus, dont des otages, a confirmé lundi la Première ministre, Elisabeth Borne. Dimanche, la famille d'une Franco-Israélienne de 17 ans, comptée jusque-là parmi les disparus, avait annoncé que son corps avait été retrouvé. "Notre priorité, c'est bien sûr la libération des otages", a assuré la cheffe du gouvernement sur France Inter.