Guerre entre Israël et le Hamas : au moins 19 Français ont été tués, 13 autres restent portés disparus, annonce la ministre des Affaires étrangères

Article rédigé par Yann Thompson, Benoît Jourdain
France Télévisions
Publié Mis à jour
La ministre des Affaires étrangères française, Catherine Colonna, visite un hôpital endommagé à Ashkelon (Israël), le 15 octobre 2023. (ALAIN JOCARD / AFP)
En visite en Israël, Catherine Colonna a affirmé, dimanche, que la France allait poursuivre "ses efforts pour éviter un embrasement" du conflit.

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Le bilan s'alourdit encore. Au moins 19 Français ont été tués lors de l'attaque du Hamas en Israël, a annoncé la ministre des Affaires étrangères, Catherine Colonna, dimanche 15 octobre, depuis Tel-Aviv. "Nous sommes sans nouvelles fiables de 13 autres", a-t-elle ajouté, estimant que "certains d'entre eux sont peut-être retenus en otage". Samedi, Paris faisait état de 17 morts et 15 disparus parmi les ressortissants français.

Paris appelle Israël à une réponse "juste". "Israël a le droit de se défendre face à la monstruosité du Hamas", a déclaré Catherine Colonna. "Sa réponse doit être ferme, juste, forte", a-t-elle estimé, précisant qu'"elle sera juste si elle est conforme au droit international""A Gaza comme ailleurs, le droit humanitaire doit être respecté", a-t-elle martelé, appelant à ce que l'ONU puisse acheminer de l'aide aux populations déplacées dans le sud de Gaza. 

L'eau revient dans le sud de Gaza, selon Israël. Le gouvernement israélien a annoncé avoir repris la distribution d'eau dans le sud de la bande de Gaza, après sept jours de coupure ordonnée en représailles à l'attaque du Hamas. Cette décision, "approuvée par le Premier ministre [Benyamin] Nétanyahou et le président [américain Joe] Biden, poussera la population civile vers le sud de la bande", selon Tel-Aviv.

Tsahal attend un feu vert. L'armée israélienne a dit attendre une "décision politique" pour mener une offensive terrestre dans la bande de Gaza, qu'elle pilonne sans relâche en représailles à l'attaque sanglante du Hamas du 7 octobre. Dans l'attente de cette intervention, elle a déjà appelé, vendredi, les 1,1 million de civils du nord du territoire à gagner le sud de l'enclave palestinienne. Un porte-parole de l'armée a assuré, samedi soir, que l'attaque ne démarrerait pas dimanche, pour des raisons humanitaires. 

Le bilan continue de s'alourdir. Le Hamas, qui gouverne dans la bande de Gaza, fait désormais état de 2 450 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la riposte israélienne, selon un nouveau bilan communiqué dimanche après-midi. Côté israélien, au moins 1 400 personnes, principalement des civils, sont mortes dans les attaques du Hamas, selon les derniers chiffres de l'armée israélienne.

Un million de déplacés à Gaza, selon l'ONU. Environ "un million de personnes ont été déplacées [dans la bande de Gaza] pendant les sept premiers jours de la guerre" entre le Hamas et Israël, a rapporté l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens. L'ordre donné par Israël aux habitants d'évacuer le nord de cette enclave a entraîné "un déplacement massif" de population vers le Sud, avait rapporté l'ONU, un peu plus tôt, dimanche.