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A Istanbul, les négociations reprennent sur le nucléaire iranien

Après 15 mois d'interruption, le dialogue a repris samedi entre l'Iran et les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU plus l'Allemagne. Mais avec une ambition modeste.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le négociateur iranien sur le nucléaire Saeed Jalili (droite) avec le ministre des Affaires étrangères turc Ahmet Davutoglu, le 13 avril 2012. (HAKAN GOKTEPE / FOREIGN MINISTRY PRESS OFFICE)

Interrompues depuis près de 15 mois, les pourparlers entre l'Iran et les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU plus l'Allemagne, ou groupe des 5+1, ont repris samedi 14 avril à Istanbul, en Turquie. Les discussions ont débuté dans une "atmosphère positive", selon le porte-parole de la chef de la diplomatie de l'Union européenne Catherine Ashton.

Les pays occidentaux, qui soupçonnent l'Iran de vouloir se doter de l'arme nucléaire, s'inquiètent de la capacité acquise par ce pays d'enrichir l'uranium, pour une utilisation civile, mais aussi éventuellement militaire. Ils s'intéressent notamment à l'usine de Fordo, près de la ville sainte de Qom, qui produit de l'uranium enrichi à 20 %, mais pourrait pousser cet enrichissement au niveau de 90 % requis pour une arme nucléaire.

Une rencontre pour relancer le dialogue

Les résultats à attendre de ces négociations sont cependant limités, selon les spécialistes qui travaillent sur le dossier. "La réponse la plus récente donnée par l'Iran est qu'il est prêt à s'asseoir à une table et à parler nucléaire. Pour nous, ces pourparlers permettront de vérifier si c'est le cas", a déclaré un diplomate, membre d'une des délégations. 

Téhéran a été condamné par six résolutions de l'ONU dont quatre assorties de sanctions. Celles-ci ont été renforcées depuis 2010 par un embargo commercial, financier et pétrolier des Etats-Unis et de l'Union européenne. L'Iran demande la levée des sanctions internationales et européennes et considère l'enrichissement d'uranium comme un "droit" incontestable.

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