Cet article date de plus de quatorze ans.

Plusieurs corps ont été retrouvés samedi dans la région d'Al-Jawf, dans le nord-est du Yémén

Des tests ADN vont être effectués pour savoir si ces corps sont ceux d'otages étrangers, alors que cinq Allemands, dont trois enfants, et un Britannique, enlevés en juin au nord du pays, n'ont pas été libérés."Les corps étaient en état de décomposition mais il semble qu'il s'agisse d'étrangers", a indiqué un chef tribal de la région d'al-Jawf.
Article rédigé par Valérie Oddos
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 1 min
  (AFP)

Des tests ADN vont être effectués pour savoir si ces corps sont ceux d'otages étrangers, alors que cinq Allemands, dont trois enfants, et un Britannique, enlevés en juin au nord du pays, n'ont pas été libérés.

"Les corps étaient en état de décomposition mais il semble qu'il s'agisse d'étrangers", a indiqué un chef tribal de la région d'al-Jawf.

Alors que les services de sécurité parlaient d'une femme, de deux hommes et d'un enfant, le ministère de la Défense a indiqué que cinq corps avaient été trouvés.

Un hélicoptère a été dépêché par les autorités dans cette région désertique pour ramener les corps à Sanaa, où des analyses vont être effectuées, selon les services de sécurité.

Cinq Allemands, un couple et trois enfants, et un Britannique avaient été enlevés en juin dans la région de Saada (nord), fief de la rébellion zaïdite chiite et limitrophe d'Al-Jawf. Les cadavres de deux Allemandes et d'une Sud-Coréenne, kidnappés en même temps qu'eux, avaient été retrouvés peu après leur enlèvement.

Les adultes faisaient partie d'une organisation humanitaire.

Le chef de la diplomatie yéménite, Abou Bakr al-Kourbi, avait affirmé en janvier que les autorités avaient localisé les cinq Allemands et le Britannique dans la région de Saada et affirmé que des négociations étaient en cours pour leur libération.

Pour leur part, les rebelles ont assuré à plusieurs reprises ne pas détenir les otages et rendu les autorités responsables de leur sort.

L'armée yéménite combat depuis 2004 la rébellion zaïdite dans la province de Saada. En cinq ans les combats dans cette région située au nord du Yémen, près de la frontière avec l'Arabie Saoudite, ont fait des milliers de morts. Une trêve est observée par les rebelles depuis le mois de février.

Les rebelles zaïdites affirment lutter pour le rétablissement de l'imamat zaïdite, un régime monarchique renversé par un coup d'Etat militaire en 1962, année où la République a été proclamée au Yémen, pays à majorité sunnite. Le zaïdisme est une branche du chiisme.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.