Cet article date de plus d'onze ans.

Philippe Rochot lauréat 1986 pour ses reportages TV au Liban

L'année 1986 aura été pour Philippe Rochot celle de toutes les angoisses et de la consécration. Détenu durant 4 mois au Liban avec les autres membres de l'équipe d'Antenne 2, leurs reportages seront récompensés par le prix Albert Londres.
Article rédigé par Jacques Deveaux
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Philippe Rochot a obtenu le prix Albert Londres en 1986 pour ses reportages au Liban. (DR)

Le prix a été décerné pour une série de reportages effectués avant l'enlèvement de l'équipe d'Antenne 2. L'un est consacré au siège du camp de réfugiés palestiniens de Sabra, à Beyrouth, par les miliciens chiites du mouvement Amal. En 1985, les combats sont féroces, la presse tenue à distance. Enfin, le 2 juin 1985, les journalistes rentrent dans le camp...



Philippe Rochot est otage, lorsque le prix lui est décerné. Il a été capturé par un groupe terroriste, l'OJR (Organisation de la Justice Révolutionnaire) à Beyrouth le 8 mars 1986 avec toute l'équipe de reportage (Jean-Louis Normandin, Georges Hansen, Aurel Cornea), alors qu’il tentait d’expliquer les circonstances de la mort du chercheur Michel Seurat, otage à Beyrouth, dont les ravisseurs avaient annoncé l’exécution. Il est libéré au bout de 105 jours de détention.
 



Aujourd'hui, Philippe Rochot est membre du jury du prix Albert Londres. A ses yeux, il y a encore beaucoup de jeunes journalistes qui produisent de bons reportages.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.