Pays-Bas : au moins deux morts et deux blessés dans l'effondrement partiel d'un pont en construction

"L'arche entière a commencé à se balancer, puis tout est tombé", a décrit une journaliste présente sur les lieux.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Un pont en construction s'est effondré en partie sur la commune néerlandaise de Lochem, le 21 février 2024. (ANP MAG / AFP)

Une partie d'un pont en construction s'est effondrée dans l'est des Pays-Bas, faisant au moins deux morts et deux blessés, ont annoncé les autorités locales, mercredi 21 février. "Un accident industriel s'est produit lors de la construction d'un pont. Malheureusement, deux personnes sont décédées et deux autres sont blessées", ont déclaré les secours sur le réseau social X.

"Une partie d'un pont en construction sur le Goorseweg à Lochem s'est effondrée" et "les services d'urgence sont sur place pour libérer les victimes coincées", avaient déclaré les autorités peu de temps avant. Les causes de l'effondrement n'ont pas encore été déterminées et une enquête a été ouverte. Une journaliste du quotidien régional De Stentor, présente sur place, a déclaré que des ouvriers étaient en train de lever des arches du pont lorsque l'accident s'est produit. "Soudain, il y a eu un énorme bruit. L'arche entière a commencé à se balancer, a-t-elle déclaré. Puis tout est tombé. Nous avons vu deux ouvriers tomber".

La scène s'est déroulée devant de nombreux témoins

Selon l'inspection du travail néerlandaise, citée par l'agence de presse ANP, des parties du pont sont tombées sur au moins deux personnes. Sur des images publiées par les médias néerlandais, des hélicoptères survolaient les lieux du drame, où arrivaient des véhicules des services d'urgence. De nombreux salariés ont été témoins de l'accident et bénéficient d'un soutien psychologique. "Nos premières pensées vont aux proches des victimes", ont déclaré les autorités.

De nombreuses personnes curieuses de voir l'avancée des travaux ont également vu l'accident se produire car il avait été annoncé que l'assemblement du pont débuterait mercredi. Certaines personnes étaient venues spécialement pour y assister, selon l'ANP. Max Schurink, chef de projet de la province de Gueldre où se situe le chantier, a déclaré avoir vu l'accident de ses propres yeux et avoir été "extrêmement choqué". Selon lui, les conditions de travail sur le chantier étaient en ordre. Il a appelé à ne pas "spéculer" sur les raisons du drame et à penser d'abord aux victimes et aux salariés touchés par l'accident. "C'est déjà assez dramatique comme ça."

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