Guerre entre Israël et le Hamas : la Colombie et la Bolivie apportent leur soutien à Lula face à l'Etat hébreu

"A Gaza, il y a un génocide (...) Lula n'a fait que dire la vérité. Soit la vérité est défendue, soit la barbarie nous anéantira", a déclaré le président colombien Gustavo Petro.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le président brésilien, Lula, à Addis-Abeba (Ethiopie), le 18 février 2024. (RICARDO STUCKERT / BRAZILIAN PRESIDENCY / AFP)

La Colombie et la Bolivie, deux pays voisins du Brésil, ont exprimé leur soutien à Lula, mardi 20 février, accusant à leur tour Israël de "génocide""A Gaza, il y a un génocide (...) Lula n'a fait que dire la vérité. Soit la vérité est défendue, soit la barbarie nous anéantira", a déclaré le président colombien Gustavo Petro sur X. Son homologue bolivien Luis Arce a de son côté félicité le dirigeant brésilien "pour avoir dit la vérité sur le génocide commis contre le vaillant peuple palestinien".

Israël et le Brésil traversent une crise diplomatique née des déclarations du président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, qui a comparé la guerre à Gaza et la Shoah. Israël a convoqué l'ambassadeur brésilien et le Brésil a pris la même mesure à l'égard de l'ambassadeur israélien, tout en rappelant son propre représentant pour consultations.

"Une page honteuse de l'histoire de la diplomatie d'Israël" 

Lula a été déclaré lundi "persona non grata" par le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz, qui a vu dans les propos de Lula "une attaque antisémite grave contre le peuple juif et l'Etat d'Israël". Les déclarations du ministre israélien "sont inacceptables sur la forme, et mensongères sur le fond", a réagi mardi Mauro Vieira devant des journalistes.

"Qu'une chancellerie s'adresse de cette façon au chef d'Etat d'un pays ami, le président Lula, est hors du commun et révoltant. Qu'une chancellerie recoure systématiquement à la déformation de déclarations et aux mensonges est choquant et grave", a dit le ministre brésilien à Rio de Janeiro, où s'ouvre mercredi la réunion des chefs de la diplomatie du G20. Il a par ailleurs évoqué "une page honteuse de l'histoire de la diplomatie d'Israël". 

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