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Nigeria : les ravisseurs du Français "sans doute en lien avec Aqmi ou les groupes du Mali" (Hollande)

François Hollande a indiqué vendredi que les ravisseurs du Français enlevé mercredi soir au Nigeria étaient "sans doute en lien avec Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique) ou les groupes qui sont aujourd'hui au Mali".
Article rédigé par Clara Beaudoux
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Afolabi Sotunde Reuters)

Interrogé sur l'enlèvement d'un Français au Nigeria, le chef de l'État a indiqué vendredi que l'ingénieur avait été capturé "par un groupe puissamment armé qui a tué deux Nigérians et qui est sans doute en lien avec Aqmi ou les groupes qui sont aujourd'hui au Mali ". "Je ne peux pas accepter qu'il y ait des menaces permanentes sur nos ressortissants ", a-t-il souligné lors d'une interview sur Europe 1.

"Nous devons être fermes par rapport au terrorisme tout en maintenant les contacts pour faire libérer " les ressortissants français, a poursuivi le président français. "Je refuse ce commerce-là (des otages). Autant il y a des contacts qui doivent être pris, il y a des intermédiaires qui doivent être utilisés, j'ai le respect de la vie des otages mais vous voyez bien que ce qui est en train de se passer, c'est une opération commerciale qui n'a rien à voir avec de la politique et qui vise à prendre de l'argent pour ensuite acheter des armes et déstabiliser des pays ", a-t-il dénoncé.

Le Français enlevé mercredi soir l'a été par une trentaine d'hommes, selon la police du Nigeria. Il s'agit d'un ingénieur de la société Vergnet, qui travaillait au projet d'une ferme éolienne à Katsina, à la frontière du Niger, dans une zone sahelienne en partie contrôlée par des miliciens islamistes. Neuf otages français sont actuellement retenus dans le monde, dont sept au Sahel. 

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