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New York : "Y aura-t-il aussi des marches pour les policiers ?"

Quelques heures après la mort des deux policiers du NYPD, abattus par un Afro-Américain samedi dans les rues de New York, la polémique a commencé sur les réseaux sociaux.
Article rédigé par Ambre Lefèvre
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Le décès des deux policiers a suscité une vive émotion au sein des forces de l'ordre et des pompiers. © Reuters)

Barack Obama a condamné "inconditionnellement" le meurtre des deux policiers à New York. "Deux hommes courageux ne rentreront pas chez eux ce soir retrouver leurs proches, et pour cela il n'y a aucune justification." Et le président américain a tenu à mettre en garde contre une flambée de violences : "Je demande aux gens de rejeter la violence et les mots qui blessent et de préférer les mots qui guérissent." 

Selon les médias américains, le tireur aurait agi suite à la mort d'Eric Garner et Michael Brown, deux Noirs tués par des policiers aux Etats-Unis cette année. Beaucoup de ceux qui réagissent sur les réseaux sociaux espèrent que ces assassinats de policiers susciteront les mêmes mobilisations. 

 

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Sur Twitter, un nouveau hashtag a émergé dans la nuit : #CopsLivesMatter, en réponse à #BlackLivesMatter qui dénonçait les violences raciales que subit la communauté afro-américaine. 

 

Les réseaux sociaux ont également mis en cause le maire de la ville, Bill De Blasio, pour n'avoir pas assez défendu les policiers. Certains ont même lancé une pétition pour le faire démissionner. 

 

 

 

Les membres des forces de l'ordre ont tourné le dos à leur maire lors d'une conférence de presse en signe de protestation. Patrick Lynch, le président du syndicat du NYPD, a mis en cause directement le maire, expliquant samedi soir qu'il y avait "du sang sur beaucoup de mains ce soir et ce sang commence sur les marches de l'hôtel de ville, dans le bureau du maire". 

 

 

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