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Le Comité économique et social européen très concerné par le drame des migrants

Avec les drames répétés en Méditerranée, les milliers de morts qui voulaient simplement quitter les guerres ou la pauvreté, c’est toute l’Europe qui doit s’interroger. Car des premières catastrophes, nous n’avons rien appris. Et le récent sommet des chefs d’état et de gouvernements n’incite vraiment pas à l’optimisme. Une nouvelle voix s’est élevée, celle de la société civile européenne.
Article rédigé par Dominique Voegele
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Sur cette bande de papier de 100 mètres de long, 17000 morts, ils voulaient rejoindre l'Europe. (EP-2015)

Elle est représentée par le Comité Economique et Social européen, une institution consultative européenne ; Avec 353 membres issus aussi bien du monde de l’entreprise, que des syndicats, du monde agricole ou associatif, le Comité au travers de ses avis permet souvent d’infléchir un peu, certaines politiques de l’Union. Mais là, il ne s’agit plus d’un avis, mais bien d’un coup de gueule. Il faut que l’Europe, face à toutes ces tragédies, dépasse la réflexion simplement sécuritaire. Il faut une politique migratoire commune, avec une approche humanitaire, une solidarité européenne et un vrai partage des responsabilités.

Ce n’est pas gagné lorsque l’on sait que 12 pays membres de l’Union européenne ont refusé de participer à une augmentation des moyens de l’opération Triton, ce n’est pas gagné lorsque l’on sait que plusieurs propositions de Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne ont été retoquées lors de ce sommet.

Alors quelles sont les demandes, les volontés et les déceptions du Comité Economique et Social européen ?
Les réponses d’Henri Mallosse, le président du CESE qui rappelle aussi la légitimité de la parole du CESE en la matière.


Déception donc, mais aussi volonté d’avancer. Ce n’est pas d’hier, que le CESE s’occupe de ce problème et de la Méditerranée. Depuis le printemps arabe, il s’agit d’une vraie préoccupation de l’institution. Et il y a l’urgence, et il y une politique européenne d’asile et d’immigration à définir.


La Commission européenne présente le 13 mai ses propositions pour une politique européenne. On verra si ces propositions constituent une avancée notable. Et l’on verra aussi ce qu’il en restera après examen par les Etats… Déjà le plan en 10 points qui avait été proposé juste avant le sommet extraordinaire du 23 avril dernier avait été quasiment ignoré par les chefs d’états et de gouvernements.
 
 
 

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